Poursuivis pour avoir violé et séquestré une étudiante, trois hommes ont été acquittés le mercredi 8 février, en Belgique.
Violée quatre fois
Le 14 janvier 2018, la mère de la jeune étudiante de 19 ans, la victime, signale la disparition de sa fille. Cette dernière était sortie en boîte de nuit la veille, avec un groupe d’amis, à Bruxelles. À un moment, elle leur aurait signalé qu’elle ne se sentait pas bien, après avoir bu un verre. Donc, elle quitte les lieux.
À 6h47, elle est vue sur une caméra de surveillance, en présence d’un homme, qui ressemble à l’un des prévenus. Selon les dires de la victime, elle a été emmenée par trois hommes, qui lui ont assuré la ramener chez elle. Puis, à 7h18, son téléphone borne à Charleroi. Elle est alors bien loin de chez elle. Elle aurait été conduite dans un studio, où elle est violée une première fois. À 9h10, son portable s’éteint. Jusqu’au 15 janvier, elle est violée trois autres fois, par cinq hommes, d’après elle.
Elle change de version pour prendre la fuite
Dans la nuit du 15 au 16 janvier, elle envoie un message à son frère et partage sa position. « Elle lui a envoyé « je suis à Charleroi, il faut que vous me retrouviez » », selon l’avocat de la jeune femme. Selon lui, ses mots révèlent son inquiétude. C’est grâce à la géolocalisation de son portable qu’elle est retrouvée et sauvée. Quand la police intervient, elle retrouve les trois prévenus en slip et la jeune femme recroquevillée sur un fauteuil, comme le rapporte le média belge, L’avenir.
Selon le parquet, la jeune femme n’était pas en état de consentir à des actes sexuels. Mais elle est revenue sur ses déclarations durant l’instruction, affirmant avoir donné son consentement, en visionnant une vidéo d’un des actes sexuels. Mais pour son avocat, ces dires sont liés au fait qu’elle voulait « prendre la fuite et tourner la page », d’autant que l’affaire a fait la une des médias.
Les trois hommes sont acquittés, mercredi 8 février. Il n’y aurait pas eu assez de preuve de leur culpabilité : « Il n’est pas démontré que les relations sexuelles ont été forcées et il n’est pas certain que les portes et fenêtres étaient fermées ».
Bien, la justice belge est aussi c°° que la justice française.