C’est un fait divers plus que populaire est mystérieux qui est sur le point d’être relancé. Après dix ans d’enquête sur le quadruple homicide de Chevaline, en Haute-Savoie, en 2012, la juge d’instruction, Sabine Khéris, a transmis une note à tous les services de police et de gendarme, pour leur demander de se pencher sur toutes les armes semblables à celle du tueur.
Le mobile reste inconnu
« Il y a lieu de signaler à la section de recherches de Chambéry (le service de gendarmerie saisi de l’enquête) toute procédure de découverte ou de destruction d’arme de poing P06 (type Luger) de calibre 7,65 mm parabellum ainsi que toute découverte de munition de ce calibre », serait-il écrit sur cette note, datée du 16 novembre 2022, d’après Le Parisien, le 26 février.
Dans cette affaire, le 5 septembre 2012, aux alentours de 15h30, Sylvain Mollier circulait à vélo et les al-Hilli, des Britanniques d’origine irakienne, à bord de leur voiture. Des tirs de fusillade touchent et tuent l’homme à vélo, ainsi que le père de famille, la mère et la grand-mère. Deux enfants ont réchappé au massacre : Zainab, l’aînée de la famille al-Hilli alors âgée de 7 ans, et Zeena, 4 ans, la sœur cadette. Dix ans après les faits, il est toujours impossible de dire si ce meurtre visait une victime « principale » et que les autres ne sont que des victimes « collatérales ». Mais peut-être aussi que le tireur n’avait pas de mobile précis ni de lien avec ses cibles.
6 000 armes en ligne de mire
D’après les experts, l’arme utilisée est un Luger P06/29, arme donnée par l’armée suisse aux citoyens, dans le cadre de leurs obligations militaires, durant la première moitié du XXe siècle. Seuls les tireurs sportifs et les collectionneurs s’y intéressent encore. Ils sont principalement en Suisse, mais on en trouve aussi en France, en Belgique et en Italie. Mais le travail d’analyse pour retrouver l’arme du crime risque d’être difficile. En effet, plus de 30 000 Luger P06/29 ont été fabriqués jusqu’au début des années 1950. Plusieurs milliers d’entre eux seraient encore en circulation, surtout en suisse.
Mais c’est la piste la plus fiable. Un fragment de la crosse d’une arme à feu avait été retrouvé sur la scène de crime. L’enquête a ainsi permis de se pencher sur un panel de 6 000 armes. Les enquêteurs doivent à présent aussi rester alerte sur les petites annonces, pour être sûre qu’elle ne sera pas vendue. Affaire à suivre.
gros problème avec les « e » finaux dans cet article, et les accords
la grammaire, ça vous dit quelque chose?
populaire est mystérieux
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pour être sûre
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