Nadir Bekaddour, un lycéen de 19 ans, est mort mardi 21 mars, après un malaise cardiaque pendant l’épreuve de spécialité d’économie du bac STMG au lycée Gaston-Berger de Lille. Atteint de problèmes cardiaques, il a été transféré au CHU de Lille où il est décédé quelques heures plus tard. Les témoins déplorent l’attitude des surveillants présents dans la salle.
Interdiction de bouger
Le ministère de l’Éducation nationale a annoncé avoir lancé une enquête administrative. Selon une des lycéennes, les adultes chargés de la surveillance ont interdit aux élèves de bouger alors que des élèves voulaient aider Nadir. Le jeune homme, est arrivé en France avec sa mère, en 2007 pour être soigné d’une grave cardiopathie. En 2012, il faillit mourir après une grave crise cardiaque. Depuis, il vit avec un pacemaker, qui a pu stabiliser son état. Une association, « Les potes de Nadir », devenu « Un enfant, ma bataille », avait été créée pour le soutenir.
D’après les témoignages des lycéens présents dans la salle durant l’épreuve, les surveillants ont manqué de réactivité. Nadir avait appelé plusieurs fois à l’aide et ont interdit aux élèves de se déplacer. Les pompiers seraient quant à eux arrivés vingt minutes après le malaise. Selon le père de Nadir, Tidjani Bekaddour-Benatia, il avait révisé toute la matinée avant l’épreuve et avait confié à son père qu’il aurait ce baccalauréat.
Une enquête ouverte
Le rectorat de Lille affirme quant à lui que « les surveillants ont fait ce qui était nécessaire. Nadir est tombé sur le côté et une élève à proximité l’a placé en position latérale de sécurité. Les personnes qui encadraient l’examen ont « tout de suite fait venir la CPE qui se trouvait dans le couloir et celle-ci a immédiatement appelé les secours ». Les secours ont, eux aussi, été contactés. « Il a en effet été demandé aux élèves de rester à leur place, mais c’était pour éviter tout attroupement autour de Nadir, affirme aussi le rectorat, qui assure que les surveillants sont restés à proximité de l’élève ».
De son côté, le ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye, a fait ouvrir une enquête administrative pour « évaluer les modalités de prise en charge de cet élève avant l’arrivée des secours et la gestion de la situation de crise au sein de l’établissement ». Dans un communiqué, il est précisé que « le ministre a tenu à échanger hier avec la famille de l’élève afin de lui présenter ses condoléances, qu’il tient à renouveler aujourd’hui à l’ensemble de la communauté éducative ».
Nadir hélas est parti ….bien avec des si on a tjrs des raisons …d’accuser . non il ne faut pas , peut-être peut-on regretter la présence du stimulateur cardiaque , mais donner de l’air et du calme était dans les bonnes situations ….on peut avoir des regrets que samu ou pompiers de soient pas aussi rapides….condoléances aux parents et à tous ceux qui l’ont entouré..