Un jeune adolescent de 14 ans, a été arrêté, mardi 4 avril, dans le Haut-Rhin, car il est soupçonné de confectionner des engins explosifs. Aucun projet d’attentat ne semblait abouti et il semblerait qu’il se soit radicalisé récemment, via des messageries chiffrées.
Une radicalisation très récente
Un adolescent de 14 ans, soupçonné de fabriquer des engins explosifs, a été arrêté mardi 4 avril, dans le Haut-Rhin, par la DGSI. Ce dernier aurait été en contact avec des djihadistes, via des messageries chiffrées. Suite aux perquisitions menées chez lui, il a été révélé qu’il était en possession de plusieurs produits explosifs ou substances chimiques, mais aussi de vidéos de propagande de l’organisation État islamique (EI). Sa famille affirme de son côté, qu’elle ignorait ces activités.
La radicalisation du jeune homme serait très récente. Le jeune garçon était très doué à l’école et avait un intérêt particulier pour la chimie. Sa famille assure l’avoir vu faire des expériences depuis son plus jeune âge. L’enquête est toujours en cours pour comprendre ses motivations et retrouver ses fréquentations virtuelles.
Présenté devant un juge antiterroriste
Pour le moment, l’enquête n’a pas pu démontrer de projet abouti d’attentat, ou de cibles désignées. De nombreuses sources demandent que l’on reste prudent, en raison du jeune âge de l’accusé. Son cerveau et son développement intellectuel sont encore en construction. Il est possible qu’il ait seulement été influencé par des hommes sur Internet. En attendant des réponses, il a été présenté devant un juge antiterroriste, mis en examen et placé sous contrôle judiciaire.
Depuis 2015, une centaine d’adolescents ont été condamnés pour des faits de terrorisme. Ils étaient encore peu à s’adonner à cette sombre activité il y a quinze ans, rappelle Le Parisien. Six personnes âgées de moins de 18 ans attendent d’être jugées pour des faits liés au terrorisme et 20 individus mineurs ont été mis en examen pour des faits « commis en tout ou parti », dont 16 depuis le mois de janvier 2020.