Centrale EDF ©Capture d'écran Les Échos
Des actionnaires minoritaires
Dans son arrêt rendu mardi, les magistrats parisiens ont déclaré que «Par un arrêt rendu ce jour, la cour d’appel de Paris a rejeté le recours formé par des actionnaires minoritaires d’EDF contre la décision de l’Autorité des marchés financiers du 22 novembre 2022 ayant déclaré conforme l’offre publique d’acquisition simplifiée de l’État sur les titres EDF». Elle a ainsi estimé, tout comme l’AMF, «que la note d’information de l’État sur son projet d’offre et la note en réponse de la société EDF à ce projet avaient été établies dans le respect des principes d’égalité de traitement des actionnaires et de transparence du marché».
Le rachat de l’électricien a un enjeu stratégique majeure pour le gouvernement qui veut reprendre la main sur le nucléaire civile. Toutefois, le rachat total d’EDF est chiffré à 9,7 milliards d’euros et avait été annoncé en juillet dernier. Pour rappel, l’État est déjà actionnaire et détenait avant l’offre publique d’achat (OPA) 84% d’EDF. L’objectif affiché de l’exécutif est de sortir la société du marché boursier afin de lui permettre de relancer au plus vite le parc nucléaire français en le finançant via l’argent public. La guerre en Ukraine a fait prendre conscience de l’importance cruciale de l’indépendance énergétique de la France. Le gouvernement a pris la mesure des défauts de livraison de gaz russe.
Des considérations économiques plus qu’idéologiques
En effet, les actionnaires minoritaires ont contesté à travers de nombreux recours les conditions dans lesquelles l’AMF a validé cette OPA mais surtout sont vent debout contre le prix de 12 euros par action auquel l’État a décidé de racheter leurs actions. Ils avaient motivé leurs recours par le fait que l’entreprise était volontairement sous-évaluée et qu’elle a été injustement pénalisée dans ses recettes par un modèle économique imposé par l’État. Celui-ci l’obligeait à vendre son électricité nucléaire à bas prix à des industriels et à des fournisseurs alternatifs.
Et allez….encore des fonctionnaires à rien glander à payer, on les connait les effets, ils vont pas de priver!!!
Et allez….encore un râleur qui crache son venin et vit peut être des allocs et autres prestations Publiques!!!!
en regard de quel droit cette cour statue-t-elle ?selon ses intérêts de hiérarchie à devoir aux néoç-propriétéaires de’EDF ? une entreprise nationale public, créée et développée par les impôts des citoyens ! Cette cour spolie le peuple qu’elle doit réintégrer dans son droit fondamental. Plus personne aujourd’hui n’a de considération envers les personnes qui s’approprient des prébendes sur le bien national! ni opportunisyes, ni affairistes, ni politicards, ni fonctionnaire dont l’autorité semble être une couardise !
La commission d’enquête parlementaire à confirmé que sous Hollande et Macron l’Etat a accéléré le démantèlement criminel du nucléaire Français pour des motifs bassement électoralistes vis à vis des écologistes et de lâcheté face à l’Allemagne. L’objectif de relance du nucléaire civil est louable mais l’histoire nous démontre que nous ne pouvons pas faire confiance au politique trop carriéristes pour gérer quoique se soit. Pour que cela fonctionne l’Etat devrait être interdit d’ingérence politique dans la marche de l’entreprise sous contrôle de chacune de ses décisions par une haute autorité indépendante parlementaire voir judiciaire. D’autre par les actionnaires (contribuables dont vous faites peut-être parti sans le savoir par votre épargne ou votre assurance vie) ont également raison : ils ont financé le fiasco organisé par l’Etat et doivent vendre maintenant leurs actions à vil prix.
Ingenieur Retraité à ELECTRICITE DE FRANCE je souhaite le retour d’ EDF à « Entreprise publique et Nationale » . M.D.
Enfin une chose de bien de faite, ça a été une erreur de privatiser EDF, je le pense depuis le début, nous devons reprendre le pouvoir sur nos fournitures énergétiques si nous ne voulons pas dépendre des autres Nations.