Dans cette enquête, 256 résidences services seniors, privées ou associatives, ont été passées au crible par la répression des fraudes entre 2021 et 2022. Il a été constaté que des informations peu claires, voire trompeuses sur les prestations et les prix, étaient données aux consommateurs. Ainsi, il est noté que 40 % des résidences services seniors que la DGCCRF a contrôlées n’informaient pas correctement les consommateurs.
Grande opacité sur les coûts
La répression des fraudes indique dans son rapport que l’information sur les prix «n’est parfois pas transparente et loyale». Elle peut être «présentée déduction faite de l’avantage fiscal ou des aides sociales». La DGCCRF précise néanmoins qu’une «grande majorité» des établissements se sont «spontanément remis en conformité» à la suite des contrôles. Elle a ainsi adressé 71 avertissements et 32 injonctions de mise en conformité notamment pour pratiques commerciales trompeuses, clauses abusives et absence de mentions obligatoires au devis. Elle a également établi un procès-verbal pénal pour non-respect d’une injonction de mise en conformité concernant des allégations trompeuses.
Nous parlons ici des alternatives au domicile privé pour les seniors autonome qui souhaitent vivre dans un milieu plus sécurisant. En effet, ces résidences proposent différentes prestations telles que des services collectifs visant à faciliter le quotidien comme la conciergerie, la restauration ou encore la vidéosurveillance ainsi que des services à la personne, comme le ménage à domicile. Pourtant, la DGCCRF explique dans un communiqué que près de 40 % des établissements contrôlés «n’informaient pas correctement les consommateurs sur les prestations de service proposées». Très souvent, ils affichaient une «présentation trompeuse de la nature et de la qualité des prestations».
Pas de professionnels de santé dans des établissements se disant médicalisés
Cela fait partie des données du rapport qui peuvent le plus surprendre. Ainsi, les agents de la répression des fraudes ont signalé des établissements se présentaient comme «médicalisés», en mettant en avant «à tort» la «présence de professionnels de santé». De plus, d’autres résidences évoquaient des prestations qui n’existaient pas réellement, telles que la présence d’un agent de sécurité jour et nuit ou l’existence d’une salle de sport.
ca devrait être uniquement gérer par des associations loi 1901 pour éviter les profits sur les fins de vie
Non ; c’est la sécurité qui devrait prendre en charge la dépendance.
Bien sûr que ce serait un coût qui serait compensé par l’arrêt de l’abaissement des cotisations sociales, du travail dissimulé, l’augmentation des salaires et donc des cotisations, la fin du paiement du « quoi qu’il en coute » et des ponctions sur son budget par le gouvernement, …
ah ah !! quelle est cette société française dont on vante les mérites partout dans le monde !!
C’est quand même étonnant, on jette dehors les séniors des qu’ils ont 50 ans et en activité parcequ’ils coutent trop cher et moins performants physiquement et des qu’ils sont en retraite, on est bien content de les trouver (ou du moins leur porte feuille) pour faire du » bizness » ….
Bien d’accord .Quelle honte!
Ca va changer (peut être?) avec la retraite à 64 ans. Mais vu que soit disant 75% des Français sont contre cette retraite à 64 ans ça doit en arranger certains d’être mis au rebut après 50 ans en définitive??
Par contre oui il est vrai que certains patrons sont bien contents d’avoir des séniors vu que les jeunes ne veulent plus bosser!!
Quand au prix des Ephad et autres maisons les prix sont énormes pour certaines mais plus raisonnables pour d’autres (à Lyon ça va de 2200€ à près de 7000€) et il est vraiment conseillé d’avoir un bien à vendre pour pouvoir payer sa résidence!