Selon les syndicats, c’est dû à un manque de personnel, surtout les médecins urgentistes intérimaires dont la rémunération a été considérablement baissée par le précédent ministre de la Santé. Pour Patrick Pelloux, président de l’association des médecins urgentistes de France, «c’est du jamais vu». Il dénonce ainsi un manque de moyens et une «ubérisation» souhaitée du secteur avec une obligation d’avoir recours au 15.
Une crise inédite qui risque de s’étendre
Pour Patrick Pelloux, interrogé par France Info, ces fermetures ne sont que la conséquence de «l’abandon de l’architecture du service public». Il ajoute qu’«au lieu de se demander pourquoi un service n’est pas attractif, ou pourquoi il manque de lits, on ferme». Il insistera sur le fait qu’«on a mis la société à l’arrêt en 2020 parce qu’il n’y avait pas assez de moyens dans les hôpitaux» afin de gérer la crise du Covid-19. Pourtant, «ça ne leur a pas servi de leçon», tance l’urgentiste. On peut citer comme exemple la Mayenne où il faut faire le 15 avant de se rendre aux urgences des trois CHU du département tout comme pour les sept hôpitaux de la Manche. Ou bien encore, en Ille-et-Vilaine, l’hôpital de Redon ferme ses portes la nuit durant tout l’été.
Si le syndicaliste reconnaît que la réforme des indemnités était nécessaire, car «il fallait l’encadrer, le système était pervers, certains hôpitaux payaient jusqu’à 5.000 euros», il aurait fallu réfléchir à une compensation pour les nuits, les jours fériés et les week-ends. Pour Patrick Pelloux, le plafond créé par François Braun à 1390€ la garde de 24h n’offre pas «d’attractivité» pour ces périodes surtout l’été. De nombreux médecins urgentistes refusent d’accepter ces gardes.
La responsabilité de Macron est engagée
Toujours selon le président de l’association des médecins urgentistes de France, «la promesse d’Emmanuel Macron de désengorger les urgences d’ici 2024 n’a aucun sens». En effet, si François Braun avait été jugé en-deça des attentes de l’Élysée pour traiter des problèmes de santé publique, on ne peut pas dire que son successeur, Aurélien Rousseau, fasse beaucoup mieux. Lors de son déplacement à Sarlat, en Dordogne, où la maternité a été fermée la semaine dernière, ce dernier a appelé à «encaisser le coup, et ensuite petit à petit on remonte». Pour Pelloux, c’est facile à dire pour les urgences de Vouziers (Ardennes), Vittel (Vosges) ou de Manosque (Alpes-de-Haute-Provence), qui ont été officiellement rétrogradées au rang de «centre de soins non programmés» de jour.
Du fric, du fric…tout le monde veut du fric!!! MAIS DEPUIS VOTRE GROSMOU HOLLANDE QUI A FOUTU CE PAYS DANS LA MOUISE? IL N’Y EN A PLUS DU FRIC!!!! Pour faire grève sur grève, les français sont forts, pour ce qui est de vouloir très tôt une belle retraite aussi, et il faut accueillir tous les noirs et les muses qui viennent chez nous chercher des prestations sociales et tenter de se farcir une bonne française, mais pour se foutre au boulot, c’est une autre paire de manche!!! France, petit petit petit pays devenu le clochard de l’europe!!!
Ah comme vous avez raison, à mon prochain AVC je vais positiver et prier pour que cela passe par les soins du saint esprit (qu’il ne faut pas négliger) au lieu d’aller comme un crétin me faire prendre en charge par les urgences !!
Bientôt on pourra crever dans la rue, si la situation des hôpitaux n’est pas résolu ?
Un peu d’optimisme, voyons! Si vous vous sentez très mal dans la rue, il faudra suivre le bon conseil de notre bon ministre, donné dans l’article: «encaisser le coup, et ensuite petit à petit on remonte». Voilà qui réconforte, non, qu’en pensez vous?
Quelle idée d’avoir besoin de l’hôpital, cette vieillerie, soyons modernes et disruptifs.
C’est « le monde d’après ».