Alors que l’Espagne se rapprochait du Maroc, l’Algérie a menacé de lui couper son accès au gaz. Peut-elle faire la même chose à la France ?
Des relations tendues
Depuis que la France a annoncé son soutien au plan d’autonomie du Maroc sur le Sahara occidental, l’Algérie se fait menaçante en retirant « avec effet immédiat » son ambassadeur en France. En effet, la presse algérienne n’a pas manqué de préciser « Les heures les plus sombres de l’histoire entre les deux pays », « un coup de poignard dans le dos du peuple sahraoui », « une dérive (…) indigne d’un État qui prétend prôner les droits de l’homme ».
Tewfik Hamel, chercheur à Institut d’études de géopolitique appliquée (IEGA), conclut que « Les conséquences seront lourdes ». L’une de ces conséquences pourrait être économique : en effet, l’Algérie pourrait couper l’accès de la France à son gaz. Par exemple comme le disait dans le Figaro ce mardi un acteur du commerce extérieur entre Alger et Paris, ces conséquences « frapperont en priorité les grands groupes (…) ou encore les importations françaises en général ». Cette rupture du contrat de gaz a déjà été un levier utilisé par Alger contre Madrid en 2022.
La France doit-elle craindre un arrêt des exportations de gaz algérien ?
L’Algérie est un important fournisseur de gaz naturel pour la France, représentant que 8 % de sa consommation en valeur et 12 % de ses importations en volume en 2023, une rupture brutale des contrats semble peu probable. L’Union européenne diversifie ses approvisionnements pour réduire sa dépendance énergétique, y compris vis-à-vis de l’Algérie. Si l’Algérie « cherchera probablement à respecter ses engagements actuels » précise Tewfik Hamel, elle pourrait être moins conciliante pour les futurs contrats, comme celui avec Total Energies qui se termine en 2025. De son côté, la France pourrait réussir à se passer de gaz algérien en augmentant ses importations d’autres pays et en misant sur les énergies renouvelables, bien que cela puisse entraîner des coûts plus élevés et des défis logistiques à court terme.
Des crises récurrentes
Cette situation de tension politique entre l’Algérie et la France est récurrente et se fonde sur le passé colonial et la guerre d’Algérie. Il y a toujours un sujet qui divise Paris et Alger : que ce soit les visas migratoires, les enjeux de sécurité, la diplomatie et maintenant le gaz. Par exemple, récemment, l’Algérie a préféré acheter le blé russe plutôt que le blé français. De plus, la crise actuelle pousserait l’Algérie à se tourner vers la Chine et la Russie plutôt que de rester en bon terme avec la France. Ainsi, la presse algérienne condamnait la France en écrivant « Le président français a allumé la mèche d’une véritable bombe qui peut exploser à tout moment ».
Mais qu’elle coupe. Qu’elle coupe ! Nous sommes une majorité de français à ne souhaiter que ça. De toute façon, elle ne représente plus que 8% de notre fourniture. Par contre, il faut qu’en retour, nous soyons libérés de tout ce qui nous lie, malgré nous, à ce pays insupportable.
après la vente de joyaux énergétiques français à l’américain general electric,
la négligence volontaire des infrastructures françaises (centrales nucléaires, réseaux….),
les sanctions absolument contre-productives contre les russes, par soumission à l’otan,
micron persiste et signe avec l’algérie, sur fond de question du sahara occidental, disputé au maroc….
quel génie géopolitique, quel bienfaiteur des nation et peuple de france, ce micron….
à moins qu’il ne roule pour d’autres intérêts, étrangers, et objectifs, étranges…?