À moins de cinq jours de la fin des Jeux olympiques, les athlètes français ont remporté 48 médailles, dépassant leur record précédent de 43 médailles à Pékin en 2008. Les primes pour ces médailles sont également plus élevées cette année : 20.000 euros pour le bronze, 40.000 euros pour l’argent et 80.000 euros pour l’or.
Quand les primes tomberont ?
Ces primes, également destinées aux athlètes paralympiques et leurs guides, seront versées avant la mi-novembre. Contrairement aux précédentes éditions où les primes étaient défiscalisées, depuis les JO de Tokyo 2021, elles sont imposables en France. « Ces primes concernent également les sportifs inscrits aux Jeux paralympiques et leurs guides. Elles seront versées directement par le ministère des Sports avant la mi-novembre », comme l’a précisé Jean-Jacques Bertrand, avocat en droit du sport.
Quid des impôts et des taxes ?
Pour les résidents fiscaux français, les primes sont soumises à l’impôt sur le revenu avec un barème progressif et un abattement de 10% ou une déduction des frais réels. Par exemple, un médaillé d’or doit reverser 21.600 euros sur 80.000 euros de prime. Les athlètes peuvent payer leurs impôts en une fois ou les étaler sur plusieurs années grâce à des dispositifs spécifiques. Ceux résidant à l’étranger, comme Léon Marchand, voient leurs primes réduites de 15%, avec des possibilités de déductions selon les conventions fiscales internationales.
Un sujet qui divise dans le monde du sport
L’imposition des primes divise l’opinion publique. Certains, comme David Douillet, trouvent cela scandaleux, arguant que ces primes représentent des années de travail. Il s’était exprimé su le sujet, « Il faut prendre conscience d’une chose : quand un athlète touche 80.000 euros, vous savez combien de temps il met pour avoir sa breloque ? Entre 10 et 15 ans. Et c’est plutôt 15. Si tu étales 80.000 euros sur 15 ans, tu verras ce que c’est ». Lui emboitant le pas, l’ancien ministre des sports avait déclaré à la radio « Pour certains athlètes, c’est de l’argent de poche, et pour d’autres, dans des petits sports, c’est immense. Fiscaliser ça ? Je trouve que c’est une honte ». Luc Arrondel, économiste du sport, comprend ceux qui sont contre : « À partir du moment où vous avez un État qui affiche un objectif de médailles et quand on voit l’enthousiasme que cela procure à la population, ce n’est pas complètement absurde que les primes soient défiscalisées. »
D’autres, comme Pierre Rondeau, estiment que l’imposition est justifiée car les athlètes bénéficient déjà de financements publics. Des propositions pour une fiscalité plus juste, comme au Danemark ou en Israël, sont mentionnées pour montrer les différences de traitement fiscal à travers le monde.
En conclusion
La France a atteint un nouveau record de médailles aux JO et a augmenté les primes associées, tout en introduisant des impôts sur ces gains, ce qui suscite des débats sur la justice fiscale et le soutien aux athlètes. De son côté, Luc Arrondel conclut : «En France, il y a un certain désir de justice fiscale».
Pauvre France, on s’étonne de voir partir les Français à l’étranger.
David Douillet sur ce point n’a pas tord , c’est vrai que pour arriver a avoir une médaille olympique il faut des années , il y a des personnes en France qui ne mettent pas des années pour toucher ces sommes là , et c’est eux qu’il faut taxer , prenez l’exemple du patron Tavares qui a touché 36 millions d’euros et qui est incapable d’indemniser les victimes du moteur essence Citroën Peugeot !!
pourquoi ne pas retenir les impôts a la source ? ce qui reviens a ce que le sportif reçoive du net