À La Rochelle, une association de lutte contre les cancers pédiatriques alerte sur les relevés effectués sur des enfants âgés de 3 à 17 ans, vivant près de parcelles agricoles. Ce ne sont pas moins de 47 pesticides différents qui ont été découverts dans les cheveux et les urines de ces enfants. Une analyse qui laisse penser qu’il ne s’agit pas d’un cas isolé, bien au contraire.
Des dizaines de pesticides découverts dont certains interdits en France
L’association Santé Avenir Environnement, créée en 2018 après le décès d’une adolescente, a publié les données récoltées sur 72 enfants âgés de 3 à 17 ans et vivant dans six communes de la plaine d’Aunis. Cette étude a été mise en avant lors de l’Appel de La Rochelle, manifestation organisée pour demander un «plan de sortie des pesticides de synthèse». Laurence Huc, directrice scientifique à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) et à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), a expliqué qu’«on voulait une photographie de l’imprégnation des enfants à des substances multiples».
La scientifique indiquera ainsi que les produits les plus fréquemment retrouvés sont le pentachlorophénol (PCP), un insecticide présent dans l’organisme de près d’un enfant sur deux, et deux fongicides: le propamocarbe, repéré sur 25 enfants et le phényl-2-phénol, décelé dans l’organisme de 19 enfants. Laurence Huc précisera aussi que dans les cheveux, 47 substances ont été retrouvées, 4,4 par enfant en moyenne. Mais le plus touché en avait jusqu’à dix.
Une augmentation des cas de cancers pédiatriques
Juste dans cette zone, on ne dénombre pas moins de 15 cas de cancers pédiatriques depuis 2008. L’association a montré que des pesticides interdits avaient été clairement identifiés chez les enfants analysés. On retrouve, par exemple, de la dieldrine, insecticide interdit depuis les années 1970 ou encore de l’atrazine, herbicide interdit depuis 2004, possible perturbateur endocrinien et neurotoxique. Franck Rinchet-Girollet, fondateur de l’association, dira: «On veut une enquête des pouvoirs publics. On a fait ce projet citoyen de recherche parce que l’Agence régionale de santé (ARS) et Santé publique France ne font rien».
Que fait le gvt avec le Macronard pour supprimer les pesticides.?, rien, c’est insupportable d’en être encore là en 2024, par contre pour nous obliger à changer les voitures etc, etc, même avec un peu d’aide pour les bas salaires ce n’est pas possible, se sont des pourris surtout les écologistes aisés qui sont parvenus grâce au piston, ils me font vomir tellement il y a de l’hypocrisie, ils se foutent complètement du peuple et aucun responsable ne s’insurge contre ses lois à la con faites que pour les aisés qui n’auront aucun mal à changer leurs voitures…..