Sylvie, 73 ans, victime d’un «home jacking» ultra violent commis par deux femmes

Lundi 20 janvier, Sylvie, une femme âgée de 73 ans, a témoigné sur CNews de l’agression qu’elle a subie à son domicile de Villeurbanne, dans la banlieue lyonnaise. Les faits se sont produits mercredi 15 janvier. Deux femmes ont sonné à sa porte. Quand elle ouvre celle-ci, elles vont se jeter sur leur victime. L’une va la traîner par les cheveux dans sa chambre pour la passer à tabac tandis que la seconde va fouiller tout l’appartement et le cambrioler. Sylvie souffre de nombreuses blessures. Son récit est terrifiant.

Une criminalité qui s’est considérablement accrue dans son quartier

La septuagénaire habite le quartier des Gratte-Ciel à Villeurbanne, près de Lyon, depuis 28 ans. Elle expliquera à nos confrères de CNews à quel point l’insécurité s’est installée dans sa ville. Sylvie insistera sur le fait que celle-ci s’est ancrée dans la commune depuis 20 ans maintenant et que rien n’a été fait pour l’enrayer. Malheureusement, les évènements la conduiront à passer de lanceuse d’alerte à victime. Quand la sonnette retenti mercredi dernier, Sylvie va ouvrir sa porte. Deux femmes vont alors «pousser violemment» ladite porte d’entrée. Quand l’une va s’en prendre à la retraitée, la seconde va en profiter pour voler ses effets personnels. «Elle m’a massacrée, couchée par terre. Elle m’a traînée par les cheveux dans la chambre et massacrée à coups de pied, partout. Et l’autre volait pendant ce temps», dira la vieille dame au micro de CNews. Son portefeuille, son téléphone, son ordinateur et de l’argent liquide ont notamment été volés. Elle ajoutera qu’«elles m’ont même volé les clés de mon appartement. J’ai dû changer la serrure jeudi».

Les deux femmes «ne parlaient pas très français»

Nos confrères de Lyon Mag ont, eux aussi, rencontré Sylvie. La septuagénaire va leur indiqué qu’elle a «le visage complètement défiguré, plein d’œdèmes, et tous (les) cheveux arrachés». Elle souffre de six côtes cassées et de nombreuses ecchymoses. La retraitée va préciser que, compte tenu de son état, elle n’a pas pu aller porter plainte au commissariat. Elle est certaine d’avoir été «repérée» par ses assaillantes. Elle expliquera à nos confrères: «Je suis au cinquième étage. Je pense qu’elles m’avaient repérée. Elles ne parlaient pas très français. Les seuls mots français que j’ai compris, c’étaient des insultes». Elle reviendra aussi sur son quartier qu’elle a vu se métamorphoser. «C’était très sécurisé avant […] Ce n’est plus du tout les mêmes fréquentations, ce n’est plus le même monde. Le quartier est devenu insupportable» conclura-t-elle.