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Dans un retournement de situation récent concernant l’une des affaires les plus troublantes de ces dernières années, le procès en appel des viols de Mazan se trouve aujourd’hui confronté à une dynamique inattendue.
Audiences du 6 octobre au 21 novembre de cette année
Dans les suites directes d’un verdict qui avait vu la condamnation de 51 personnes à des peines variées, un seul accusé sur les 17 ayant initialement fait appel de sa condamnation a maintenu sa décision. En effet, Husamettin D., condamné à neuf ans de réclusion en première instance, sera le seul à contester le quantum de sa peine en appel devant la cour d’assises du Gard, qui tiendra ses audiences du 6 octobre au 21 novembre de cette année.
Des sanctions allant de trois ans, dont deux avec sursis, à vingt années de réclusion criminelle
L’éventail des condamnations prononcées à l’issue du premier procès reflétaient la gravité des faits, avec des sanctions allant de trois ans, dont deux avec sursis, à vingt années de réclusion criminelle. Les accusés, issus de différentes strates sociales et âgés de 27 à 74 ans, ont été reconnus coupables d’avoir agressé sexuellement et violé une femme, alors sous l’effet de sédatifs administrés par son époux. Le principal instigateur, Dominique Pelicot, a écopé de la peine la plus sévère, soit 20 ans de réclusion criminelle, pour avoir orchestré et facilité ces actes à l’encontre de son épouse, aidé par des hommes rencontrés via Internet.
La cour d’appel de Nîmes a annoncé, dès le mois de février, les dates du procès en appel. Tandis que la plupart des accusés initialement enclins à faire appel de leur jugement se sont rétractés, l’attention se concentrera sur le cas de Husamettin D., seul en mesure de contester sa peine devant les juges. Celui-ci entend fonder sa défense uniquement sur la longueur de la peine qui lui a été infligée, sans remettre en cause l’acte de culpabilité qui avait été établi lors du premier procès.