Lors d’une conférence de presse en Allemagne avec le chancelier, Emmanuel Macron déclare : « Il n’y a pas de tabou pour la France et je suis totalement prêt à reconnaître un État palestinien mais (…) je considère que cette reconnaissance doit arriver à un moment utile » avant de poursuivre : « Je ne ferai pas une reconnaissance d’émotion ».
Un débat houleux
La reconnaissance possible de l’État palestinien a déjà nourri de nombreux débats à l’Assemblée nationale : un député La France Insoumise, Sébastien Delogu, a été exclu après avoir montré un drapeau palestinien dans l’hémicycle. Son geste était une preuve de son soutien au discours d’une autre députée insoumise, Alma Dufour, sur les attaques Israéliennes à Rafah. Il a été sanctionné (exclu pendant 15 jours de l’hémicycle) par la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, qui dénonçait un comportement « inadmissible ».
Dans le camp macroniste aux élections européennes du 9 juin, les avis diffèrent. Valérie Hayer, tête de liste, a rappelé que cette reconnaissance « n’était pas forcément [pour] maintenant ». Bernard Guetta, de son côté, s’est prononcé en faveur de la reconnaissance de « l’existence d’un Etat Palestinien », à l’instar de Jean-Yves Le Drian, qui considère ce geste diplomatique « indispensable ».
L’État de Palestine est maintenant reconnu par 145 des 193 États membres de l’ONU, selon l’Autorité palestinienne. Aucun pays du G7 n’a franchi le pas.
Il n’y a pas d’Etat palestinien puisqu’il y a déjà deux entités géographiques : Gaza et la Cis-Jordanie. Et il y a également deux entités politiques. Le Hamas à Gaza et l’autorité palestinienne en Cis-Jordanie. Et il fallait y penser avant, avant qu’ils ne viennent massacrer des innocents sur la terre d’Israël.