De nombreux entrainements
À l’approche des Jeux Olympiques (JO) de Paris, un effort colossal de sécurité est en cours pour garantir la sûreté de l’événement. La Brigade de Recherche et d’Intervention (BRI), l’unité d’élite de la police judiciaire de Paris continue ses entraînements intensifs. Lors d’une simulation d’attaque terroriste, la BRI a démontré sa capacité à intervenir rapidement et efficacement dans des situations de crise, notamment dans un environnement tubulaire comme un bus. Cette simulation n’est qu’un exemple parmi d’autres exercices effectués dans divers lieux publics tels que le métro, les gares et les universités.
Le commissaire divisionnaire Simon Riondet, chef de la BRI, souligne que ses 120 hommes sont préparés à affronter les pires scénarios. Depuis plus de deux ans, ils suivent des cycles d’entraînement intensifs, individuels et en groupe, souvent en collaboration avec d’autres unités d’élite comme le GIGN et le Raid. La BRI, polyvalente et équipée pour répondre à diverses menaces, est capable de neutraliser des preneurs d’otages avec une précision redoutable, allant jusqu’à toucher une cible de la taille d’une pièce de deux euros à 200 mètres.
Pendant les JO, la BRI sera responsable des interventions terrestres, notamment dans les zones des quais de la Seine et autour de la tour Eiffel. Des réserves d’intervention seront aussi positionnées aux points stratégiques pour anticiper toute attaque en dehors des périmètres de protection.
Une nouvelle organisation
En parallèle, une réorganisation de la police judiciaire de Paris a été mise en place. Tous les policiers de la PJ seront mobilisés, et leurs missions seront plus variées qu’habituellement. Ils traiteront toutes les infractions, des simples vols à la tire aux bagarres, dans le Village olympique, l’immeuble Pulse à Saint-Denis et les grands hôtels parisiens. Un travail d’analyse préalable a révélé que la présence policière renforcée et les contrôles intensifiés devraient augmenter la détection d’infractions liées aux stupéfiants et à la capture de personnes recherchées.
Pour gérer cette énorme charge de travail, la PJ a réorganisé ses horaires pour atteindre une disponibilité de 24/7 en mobilisant un millier d’enquêteurs. Un centre de synthèse et de coordination judiciaire a été établi pour agréger les informations provenant de diverses unités et permettre une transmission de ces informations efficace et rapide aux autorités judiciaires.
Une (très) grande armada internationale
Simultanément, Paris voit un déploiement massif de forces de l’ordre. Environ 45 000 policiers et gendarmes, 9 000 sapeurs-pompiers, et 10 000 militaires, ainsi que 1 750 agents internationaux, sont mobilisés. Laurent Nuñez, préfet de police de Paris, coordonne cette opération gigantesque.
En effet, la Direction générale de la police nationale (DGPN) a mobilisé 18 000 agents de toutes les régions, sauf celles accueillant des épreuves olympiques. Ce déploiement inclut des CRS, des agents de commissariats, des élèves policiers, des membres de la filière judiciaire, et des spécialistes du renseignement. La sécurité aux aéroports et à la gare du Nord sera renforcée par 140 agents de la police aux frontières, et un millier de spécialistes (motards, tireurs de précision, plongeurs, etc.) compléteront ce dispositif. La DGPN a aussi fait appel à des unités spécialisées dans les domaines nucléaire, radiologique, biologique et chimique. Les CRS de haute montagne seront également présents pour accéder aux points hauts de la capitale.
Une logistique hors norme
Ainsi, la logistique pour ce déploiement est impressionnante : 8 millions de bouteilles d’eau commandées, des garages pour les véhicules de patrouille, et des spécialistes pour soutenir l’opération. La gendarmerie nationale, avec 18 000 membres, est également en force, avec un logement et une alimentation adéquate pour ses troupes. Les policiers sont hébergés dans divers lieux, des hôtels aux campus universitaires, et ont des conditions de travail rigoureuses, avec une prime JO de 1 600 euros.
Paris, nouvelle forteresse
En somme, à la veille des JO, Paris est transformée en une forteresse sécurisée, prête à affronter tout défi pour garantir la sécurité de cet événement mondial. Les autorités et les forces de l’ordre ont mis en place une organisation minutieuse et coordonnée, espérant que leurs préparations empêcheront toute perturbation.
« Les hommes sont impatients d’arriver au jour J. […] Après une énorme phase de préparation, tous ont envie que cela commence et que leur travail paie, tout en espérant qu’ils n’auront pas à intervenir. Tout ce qui a été possible de faire l’a été pour que les JO se passent bien. » annonce Simon Riondet, chef de la BRI.
toutes les organisations du monde ne pourront rien contre un coup de couteau interne de l’état profond, dans le dos des forces de l’ordre et des peuples, comme ce fut le cas au bataclan, le 11 septembre, etc…