Notre dépendance énergétique est une honte en soi
Selon les discours des présidents de la République depuis le Général de Gaulle, tout a été fait pour que la France soit indépendante en matière d’électricité surtout grâce aux centrales nucléaires. La crise énergétique fait ressortir des crispations anciennes et les dossiers qui l’accompagnent. Royal, ministre de l’Environnement et de l’Énergie sous le quinquennat de François Hollande entre 2014 et 2017, a fait adopter en 2015 une loi de transition énergétique visant à réduire à 50 % la part du nucléaire dans la production électrique et plafonnant ainsi la capacité du parc atomique français. Elle a aussi pris en 2017 le décret actant la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim qui se situe dans la circonscription alsacienne de Schellenberger.
Ainsi, les députés ont créé à la demande du groupe Les Républicains (LR), une commission d’enquête « visant à établir les raisons de la perte de souveraineté et d’indépendance énergétique de la France ». Les auditions ont commencé fin octobre et vont se poursuivre tout l’hiver. La commission compte aussi convoquer, à partir de février, des anciens ministres de l’Écologie. Mais son président, Raphaël Schellenberger, attend surtout Ségolène Royal «à la barre».
L’emploi de la force si nécessaire
C’est un fait assez exceptionnel pour être souligné. Le député LR averti que «la commission l’entendra, de gré ou de force, pour qu’elle s’explique sur les bêtises dites ou commises à l’époque. Nous avions voulu l’entendre pour deux missions d’information. Elle avait refusé de se présenter. Cette fois, si elle n’honore pas sa convocation, nous requerrons tous les moyens à la disposition du Parlement. Si on doit lui envoyer deux gendarmes, on lui enverra!».
Effectivement, la loi autorise le président d’une commission d’enquête parlementaire peut faire délivrer une convocation par un agent de la force publique. Et le refus de comparaître est passible de deux ans de prison et 7 500 euros d’amende. Toutefois, interrogée par Le Figaro, Ségolène Royal a confirmé qu’elle irait devant la commission avant de présenter sa défense: «J’ai fait réduire la part du nucléaire, mais dans le cadre d’une hausse globale de la production d’énergie. Et j’ai conditionné la fermeture de Fessenheim à la mise en service de l’EPR de Flamanville».
Effectivement il est souhaitable que les fautes commises par ces énarques et autres intervenants politique de tout bord soient sanctionnées avec la plus grande sévérité car certains intervenants pour gagner des voix pour leur mouvement politique sont prêt à dire et promettre n’importe quoi.
Comme notre président qui laisse un monument de l’industrie Française comme GE aux mains des USA et accepte la politique des tarifs aligné pour EDF si cela n’est pas une trahison ou une erreur de gestion pour le moins ça y ressemble vraiment
On ne peut qu’applaudir- des deux mains- cette analyse. Mais même une condamnation, ou un désaveu ,ne permettra pas de rattraper le retard encouru.
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Il serait temps que les responsables répondent de la politique de destruction de notre souveraineté devant les représentants du peuple. J’espère que cette commission ira jusqu’au bout et que la le décret (toujours en vigueur) de la fermeture de 14 réacteurs sera abrogé et qu’un autre décret instituera la reprise de l’entretient des centrales. Il faut aussi que tous ces combinards qui nous ont trahis pour les voix des écolos soient punis (depuis Jospin, la liste est longue).