Réunion de crise
Réunis à Bruxelles le vendredi 9 septembre, les représentants des Vingt-Sept se sont entendus sur une «orientation commune» pour enrayer l’envolée des prix de l’énergie provoquée par l’offensive russe en Ukraine. Ils ont demandé à la Commission européenne de préparer en quelques jours «une proposition solide et concrète», a déclaré le ministre tchèque de l’Industrie Jozef Sikela, dont le pays occupe la présidence tournante de l’UE. Tout ceci pour être en capacité de présenter des propositions cette semaine. «Nous présenterons la semaine prochaine des mesures sans précédent pour répondre à une situation sans précédent», a répondu la commissaire à l’Énergie Kadri Simson. «Nous allons connaître un hiver très difficile, mais notre union énergétique est solide et prévaudra.»
On voit bien que la proposition sortie d’un chapeau a pris de court plus d’un pays. Dans une crise sans précédent comme nous la connaissons, on peut s’interroger sur le sérieux de ces approximations. «Sous l’appellation «plafonnement du prix du gaz», on peut mettre beaucoup de choses», a insisté la ministre française Agnès Pannier-Runacher, «qu’il s’agisse du GNL, du gaz acheminé par gazoduc depuis la Norvège et l’Algérie», ou encore du plafond imposé par l’Espagne au prix du gaz payé par les centrales thermiques. C’est le chancelier allemand qui semble le plus embarrassé: «Il y a beaucoup de propositions très différentes, c’est beaucoup trop tôt pour dire que nous ferons ceci ou cela».
Comment plafonner les prix du gaz et de l’électricité produite à partir de gaz dans l’UE
Agnès Pannier-Runacher a déclaré que «ce qui est intéressant, c’est qu’il y a une volonté commune d’avancer sur ce sujet-là et c’est un message très fort envoyé aux marchés pour éviter qu’il y aient des transactions financières sur le marché du gaz qui s’apparentent à un jeu et pas à une réalité physique des flux énergétiques». Donc, on peut déduire très clairement de ces commentaires qu’aujourd’hui, aucune solution concrète et unique n’apparaît clairement. En attendant, la France continue, elle, de plaider pour une extension du régime d’exception dont bénéficient actuellement l’Espagne et le Portugal.
Il est à noter que Madrid et Lisbonne plafonnent le prix du gaz fossile à 40 euros le MWh afin d’abaisser largement le coût de fonctionnement des centrales à gaz, auquel s’ajustent les autres opérateurs (renouvelable, nucléaire ou au charbon). Ainsi, si le gaz importé en Espagne coûte 300 euros le MWh, l’État paie la différence entre 40 et 300 euros. Cela revient, en quelque sorte, à subventionner le gaz naturel. Toutefois, ces pays restent objectifs devant leurs actions: si elles sont d’un précieux secours aujourd’hui, elles ne pourront pas tenir longtemps et l’endettement de ces nations explosent.
La solution est simple, il suffit de mettre en place des tarifs différencier selon l’usage.
Offrir pour chaque habitant de L’UE un certains nombres de M² de gaz (d’usage ménager) à un prix plafond négocier par l’UE sur plusieurs années avec les pays fournisseurs.
Ces contrats permettant aux producteurs signataires d’accéder au marché libre, ouvert sur des appels d’offres de l’UE annuel ( négocié pour des Durées de 2, 3, 5, 7 et 10 ans) à prix fixe quelque soit l’évolution des cours mondiaux, pour les industriels.
Et réserver uniquement le marché libre aux appoints de volumes supplémentaires liés aux hivers froids ou à une hausse provisoire de consommation.
François Dumant écris : On voit bien que la proposition sortie d’un chapeau a pris de court plus d’un pays. Dans une crise sans précédent comme nous la connaissons, on peut s’interroger sur le sérieux de ces approximations. «Sous l’appellation «plafonnement du prix du gaz».
Bien dis mais quelles propositions fais-tu, puisque apparemment tu es une personne qui serait à même de savoir ce qui serait sérieux ?
Oui il faut ne plus indexer le gaz sur l’ électricité et surtout garder pour nous toute notre production d’ électricité ce qui aura pour effet d’en faire fortement baisser le prix. Foin des autres, charité bien ordonnée commence par soi-même.
J’ai dit!
c’est simple ,il suffit de plus indexer le prix de le l’electrecité sur le prix du gaz.