Il dira d’abord que «ça ne peut plus être open bar !», avant de rétropédaler par le biais de son entourage quelques heures plus tard devant le tollé qu’ont provoqué ses propos. Toutefois, ce «rétropédalage» ne convaincra pas les sénateurs qui dénoncent «une atteinte à un principe fondateur de la Sécurité sociale», et surtout le risque d’une «médecine à deux vitesses».
Un gouvernement dépassé par un déficit record qu’il a lui-même créé
La France est passée d’une dette de 1.200 milliards en 2007 à 3.200 au 1er trimestre 2024, avec une accélération sans précédent sur les cinq dernières années. L’INSEE a confirmé le chiffre fourni par nos confrères des Échos d’un déficit à 5,5% du PIB alors que le gouvernement tablait sur un plafond à 4.9%. Ainsi, Bruno Le Maire, qui doit sans cesse mettre de côté ses convictions devant le désirs du président de la République, s’est dit «ouvert à tous les débats», notamment vis-à-vis du remboursement des soins de santé selon les revenus. Il ajoutera que «la personne qui est en bonne santé, qui consomme beaucoup de médicaments et qui fait beaucoup d’analyses médicales doit sans doute contribuer davantage».
Un exécutif «qui ne sait pas où il va»
Comme cela devient fréquemment le cas, Macron parvient à faire l’unanimité contre lui entraînant l’union de l’intégralité de l’hémicycle sénatorial. À gauche, le sénateur Bernard Jomier dira que «Bruno Le Maire est obsédé par la réduction des dépenses», ce qui «l’amène à dire n’importe quoi, y compris à ne pas réaliser que la Sécurité sociale a des fondements». Il sera rejoint par sa collègue LR, Corinne Imbert, sénatrice de Charente-Maritime, pour qui les propos du locataire de Bercy «sont proprement scandaleux».
Pascale Gruny, sénatrice LR de l’Aisne et corapporteure du dernier PLFSS, propose d’«améliorer et d’optimiser le temps médical». «La médecine aujourd’hui se fait moins bien qu’auparavant, les médecins sont saturés, ils font beaucoup d’examens». Et d’ajouter qu’il faut plutôt s’attaquer en priorité au nombre «d’agences autour du gouvernement de l’État qui ne rapportent rien du tout», de même qu’au financement de certaines ONG, «pas du tout en phase avec notre société».
Bruno Le Maire c’est un pourri ainsi que le Sénat car quand vous avez une petite retraite et bcp de maladie c’est un gouffre d’argent car en plus on vous donne une boite de médicaments qui ne font qu’un mois et quand vous avez XX médicaments par mois cela revient très cher, se sont des escrocs, ils donnent très peu d’un côté pour vous prendre bcp de l’autre côté, vivement le 09/06 qu’ils dégagent parce qu’ils ont produit un déficit planétaire, se sont les petits moyens français qui patissent surtout les retraités au lieu de mettre des taxes sur les maisons secondaires ou appartements secondaires parce que là ils seraient impactés c’est pour dire qu’ils ne font des lois que pour leurs intérêts et Mélanchon et les syndics ils ne font rien pour les retraités eux aussi sont des escrocs c’est tjrs les mêmes qui s’engraissent.
Ce ministre pour ne pas dire sinistre se dit «ouvert à tous les débats», notamment vis-à-vis du remboursement des soins de santé selon les revenus. Il ajoutera que «la personne qui est en bonne santé, qui consomme beaucoup de médicaments et qui fait beaucoup d’analyses médicales doit sans doute contribuer davantage».
Qu’il applique son idée d’abord à tous les membres du gouvernement de tous les niveaux du plus bas au plus haut qui eux ont de sacré revenus mensuels et autres… sans trop se fatiguer. Et qu’il commence par arrêter le remboursement des médicaments à ceux ou celles qui ne cotisent pas… Il y a des personnes, dont je fais partie, qui sont très très très rarement malades mais peuvent avoir une maladie demandant des soins à vie : diabète, hypertension et des maladies extrêmement grave comme le cancer, l’hyperthyroïdie, des maladies auto-immunes où il faut des traitements spécifiques et à vie … Ce sont des maladies qui : soit tu es soigné correctement, soit pour rester poli tu meurt. Alors qu’il commence par balayer et supprimer l’aide et la gratuité des soins aux profiteurs et laisse les autres ceux qui n’abusent pas mais on besoin tranquille. Ce mec me dégoûte de plus en plus.
Après ce que propose le Bruno national, tiendra t il compte des revenus occultes de certaines catégories de citoyens et de ceux des classes vivant juste au dessus du seuil de pauvreté qui participent à l’évasion fiscale ?