EDF veut augmenter ses tarifs en 2024: Bruno Le Maire s’y oppose formellement

Pourtant, dans le même temps, le même ministre n’aura aucun mal à ponctionner le contribuable français surtout s’il est propriétaire d’un bien immobilier. Jeudi 14 septembre, la CRE, la commission de régulation de l’énergie, a déclaré vouloir augmenter d’au moins 10% les tarifs réglementés de électricité le 1^er février 2024 au plus tard. Pourtant, les tarifs ont déjà augmenté de 10% au 1^er août. Bruno Le Maire a réagi à cette annonce en excluant toute perspective de hausse des tarifs de l’électricité.

Une règle qui devient difficile d’appliquer

En effet, il est à rappeler que les tarifs réglementé change deux fois par an: le 1^er février et le 1^er août. Toutefois, dans un contexte économique exceptionnel, certaines règles ne devraient pas s’appliquer surtout quand l’entreprise en question est très largement excédentaire avec un chiffre d’affaires en constante hausse. C’est ainsi que, lors de l’annonce de la CRE d’une augmentation de 10% à la prochaine échéance, le ministre de l’Économie a exclu cette idée.

Quels sont les outils à la disposition du ministre?

Aujourd’hui, malgré le grand nombre d’opérateurs sur ce secteur, la majorité des français restent soumis au tarif réglementé de l’électricité. De plus, les augmentations demandées par la CRE sont des propositions et non pas une certitude qui va s’appliquer. C’est le résultat de projection économique sur le marché de l’électricité qui lui font revoir ses tarifs à la hausse ou à la baisse. Toutefois, ce n’est pas EDF qui décide la révision de ses tarifs. La décision finale est toujours prise par le gouvernement. Par conséquent, contrairement à de nombreuses promesses non tenues sur la consommation des ménages, il est effectivement très possible que Le Maire ait la main pour refuser cette hausse de 10%.