Bruno Le Maire: pompier pyromane
Le ministre de l’Économie s’est enfermé dans une posture schizophrénique où il fait voter des lois amenant mécaniquement une forte augmentation des tarifs des biens à la consommation quand il s’entoure des patrons de la grande distribution pour annoncer des paniers anti-inflation. C’est ‘ailleurs ce qui a été mis en avant par les trois associations. Ainsi, elles demandent au gouvernement de suspendre une disposition adoptée dans le cadre de la loi EGalim 1 et entrée en vigueur en 2019.
En effet, ce dispositif a instauré un encadrement du seuil de revente à perte (SRP) dans la perspective de mieux rémunérer les agriculteurs. Dans les faits, avec cette disposition, un commerçant doit vendre ses produits alimentaires au moins 10 % plus cher que les tarifs auxquels il les a achetés. Si cette mesure devait prendre fin le 15 avril, un projet de loi de Frédéric Descrozaille, député Renaissance, prévoit de prolonger son expérimentation. Pourtant, la commission des Affaires économiques du Sénat a estimé que le coût de cette disposition était de 600 millions d’euros pour les consommateurs.
Des annonces que certains distributeurs dénoncent
C’était le cas de Michel-Édouard Leclerc qui avait refusé de venir lundi à Bercy pour présenter les paniers de ses concurrents. Pour rappel, Bruno Le Maire avait annoncé que l’exécutif était parvenu à un accord avec une partie des acteurs de la grande distribution pour garantir les prix les plus bas possible sur certains produits de grande consommation durant trois mois. Dans le cadre de cet accord, les distributeurs prendront sur leurs marges pour maintenir les prix à un niveau le plus bas possible.
Les associations UFC-Que Choisir, Familles rurales et CLCV estiment, dans leur courrier présenté à Élisabeth Borne, qu’avec ce dispositif, le gouvernement «se contente aujourd’hui de s’en remettre à la bonne volonté de la grande distribution pour qu’elle limite ses marges (ou prétende le faire à travers des opérations purement marketing)».
On s’en fout des mesures trompe-l’œil. Une des raisons de cette crise (car il n’y a pas que le conflit avec la Russie) est d’avoir atteint l’économie en paniquant pendant la crise dite sanitaire. Tout l’argent dépensé à entretenir (bien ou mal – restaurateurs etc.) des gens sans les avoir laissé travailler et à entraver la consommation a constitué une énorme perte. Conséquence: inflation… Je sais pour qui je ne voterai pas (et n’ai pas voté aux dernières élections) !!!
sa ne sert a rien de « denoncer » : IL FAUT AGIR !!!!!
Les abstentionnistes ont toujours tort !