Alexandre Bompard suit ainsi ses concurrent comme Système U et Intermarché. Leclerc, pour l’instant, mise sur les promotions et les actions surprises comme la vente du carburant à prix coutant le week-end dernier pour conserver sa clientèle. Le panier proposé par Carrefour a été constitué après des études de marché en concertation avec les clients de l’enseigne. Ce panier sera composé de 200 produits, chacun vendu en moyenne 2 euros.
C’est un accord avec Bercy qui a permis la création de ce panier
Dans une interview au Journal du Dimanche, le PDG de Carrefour a précisé que ce panier est appelé «essentiel et nutrition» et qu’il sera disponible du 15 mars au 15 juin. On savait depuis quelques semaines qu’un panier commun à toutes les enseignes était, en fait, impossible à réaliser. Par conséquent, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a dû revoir sa copie et négocier avec chaque acteur de la grande distribution.
Olivia Grégoire, ministre des PME, explique que cette initiative a été réalisée après l’abandon «du projet d’un panier uniforme et commun à toutes les enseignes». Alexandre Bompard expliquera que «nous avons trouvé un très bon accord avec le ministre». Il a ainsi indiqué qu’il «était essentiel que tous les acteurs puissent s’engager en même temps, mais avec une pleine autonomie d’action».
Essentiellement des marques de distributeurs
En effet, ce sont en très grande majorité des produits de marque de distributeurs qui viendront composer ces paniers. Suite aux négociations très difficiles avec les industriels de l’agro-alimentaire, notamment les grands noms comme Coca, Unilever, Ferrero, etc., ce sont leurs propres marques que la grande distribution peut encore agir. Ainsi, selon Bompard, l’offre proposée à sa clientèle représente «un investissement de plusieurs dizaines de millions d’euros». Il rappelle que Carrefour avait déjà mis en plae le panier de fruits et légumes à moins de 1 euro et que cela avait donné «de très bons résultats».
Bonjour, d’après ce que je lis, les grandes surfaces font des « paniers » n’ont pas pour aider les consommateurs, mais pour s’aider eux-mêmes, uniquement dans le but de conserver leur clientèle.
BEN !
Tu es étonné ?
Il n’y a toujours que le fric qui compte dans ce vieux monde !
Il est plus que temps de remettre de l’ordre !