Michel-Édouard Leclerc, président du groupe Leclerc ©Wikimedia Commons
Il faut lui reconnaître qu’il tire la sonnette d’alarme sur l’inflation depuis des mois et que les coûts des paniers proposés par les enseignes seront financés sur leurs propres deniers.
Les responsables politiques n’assument pas les conséquences de leurs lois
Le président des centres Leclerc ne cache plus son ras-le-bol devant des postures de responsables politiques qui vont à l’encontre du pouvoir d’achat des Français et, plus largement, de l’économie du pays. Dans notre cas ici, l’inflation alimentaire a encore augmenté pour atteindre 14,5% sur un an en février. Interrogé par Laurence Ferrari sur CNews, il lâchera sans concessions qu’«on sent bien que cette génération de politiques ne va pas en magasin et ne fait pas ses courses». Pour Michel-Édouard Leclerc, les «grandes enseignes se sentent impliquées» dans l’inflation, mais «jamais les politiques n’assument les conséquences inflationnistes de leurs lois».
Ils rappellent d’ailleurs qu’il n’a «pas attendu une réunion publique pour être moins cher». Il revient ainsi sur son absence à Bercy avec les autres patrons des grandes enseignes. Bruno Le Maire avait annoncé lundi matin un «trimestre anti-inflation» jusqu’en juin afin de proposer aux clients les prix «les plus bas possible» sur une sélection de produits. Il aura eu au moins l’honnêteté de rappeler que les coûts de ces réductions seront assumés entièrement par les magasins eux-mêmes.
Tous responsables, tous coupables!
Dans son interview, Leclerc avait assuré ne vouloir «qu’accepter les hausses que nous pouvons expliquer», mais a déploré que les consommateurs ne voyaient «jamais les prix baisser». Il a ajouté que «le consommateur, tout le monde s’en fout un peu en France ». Si l’exécutif n’est pas à la hauteur de la situation gravissime que vivent les Français pour Michel-Édouard Leclerc, les autres partis politiques n’auraient pas non plus, toujours selon lui, suffisamment travaillé afin de trouver de meilleures solutions à l’inflation. Il expliquera que «l’opposition n’a pas non plus été très active. J’avais rencontré tout le monde, du RN à LFI », rappelle-t-il. Les élus de l’opposition lui avaient affirmé qu’ils mèneraient «une mission d’informations» ou une «commission d’enquête parlementaire». Mais, concluera-t-il, «en fait, ils ne l’ont pas fait».
Sans compter notre bonne « justice » qui donne très facilement raison aux voyous, voleurs, maquignons, etc!!! Les peines éventuelles sont si légères pour les crevures de la société que, moi qui ne suis que français blanc, je me demande pourquoi je bosse et si je ne vais pas changer d’orientation…!
Quand il a s’agit d’augmenter les prix, ils n’ont pas attendu un mois pour le faire, même si c’est pour 3 mois, on a perdu combien avec l’inflation depuis un an?