La prochaine hausse des taux d’intérêt n’explique pas tout. Les décisions prises par le gouvernement en toute discrétion et imposées aux banques vont peser très lourd sur un marché qui s’était montré très attractif depuis plusieurs années.
Des prix stabilisés depuis peu malgré des années de hausses continues
Les professionnels du secteur sont inquiets, agents immobiliers ou notaires, courtiers ou promoteurs. Ils voient bien que le climat a changé du tout au tout en très peu de temps. Certes, il y a la baisse des prévisions de croissance, l’inflation sans précédent et la remontée des taux d’intérêt qui sont des facteurs à prendre en considération. Les chiffres de l’été sont en trompe-l’œil: en effet, les transactions qui sont signées en juillet ou en août sont issues de promesses de vente contractées en mai ou en juin.
Toutefois, la nouvelle condition sine qua non imposée par le gouvernement du reste à vivre obligatoirement fixé à 35% va bloquer de nombreuses ventes, toutes catégories confondues. Les conditions d’obtention d’un prêt se sont encore complexifiées: exit le patrimoine immobilier de l’emprunteur, les garants ne sont plus une assurance pour la banque, seul le statut de salarié est pris en compte, etc.
Pour autant, doit-on s’attendre à une chute brutale du marché ?
La réponse est très probablement non. On va certainement d’abord passer par une phase attentiste côté acquéreur comme côté vendeur. De plus, le marché immobilier français est disparate. Les écarts de prix, avec des sommets pour Paris, sont nombreux pour des villes de même taille. Toutefois, la baisse très forte du pouvoir d’achat des français peut étirer cette attentisme et amener une baisse des prix qui s’apparenterait plus à une correction par rapport aux très fortes augmentations que nous avons connues ces dernières années plutôt qu’à un krach immobilier.
Pour faire une comparaison avec des pays similaires au nôtre en terme de marché immobilier, entre janvier et juillet 2022, la perte de pouvoir d’achat immobilier pour un couple payé au salaire médian local, qui emprunte sur vingt ans, représente en moyenne 13 mètres carrés en Allemagne, 14 mètres carrés en Belgique, contre seulement 5 mètres carrés en France. Comme pour nos voisins allemands, nous ne sommes pas non plus a l’abri d’une hausse par palier assez rapide des taux d’intérêt qui sont passés en 6 mois de 1,5% à 3,7%.
Bien sûr que les taux d’intérêt vont freiner les personnes qui veulent acheter un logement mais il y a aussi la récente RE 2020 qui certes si elle valorisera le bien et permettra de substantielles économies a long terme va augmenter d’environ 15 à 20 % le budget nécessaire.
En ce qui concerne les maisons individuelles il y a en plus le prix des terrains qui n’a cesser d’augmenter
En ce qui me concerne nous avons acheter en 2001 un terrain a 20 km au sud de Vienne dans un petit village de 1100 habitants, terrain de 1200m2 pour un prix d’environ 40 000€ soit environ 33 € le m2.
Aujourd’hui le prix au m2 est de 200 € soit un terrain d’une valeur de 240 000€.
A l’heure actuelle il nous serait impossible de financer un projet de construction avec toutes ces nouvelles donnes.
Bonjour à tous.
Lorsque c’est possible, l’investissemt pour mettre un toit sur la tête, reste le meilleur.
En plus c’est un complément de retraite , et une assurance vie.
Il n’y a pas que les riches qui achètent une maison parfois il s’agit d’un emprunt sur 30 ans parfois il s’agit d’un réemploi d’héritage tout le monde n’est pas riche moi j’ai trois maisons une achetée à crédit pendant 15 ans une autre pareil il me reste encore 2 ans et la troisième je l’avais acheté content avec l’héritage de mes parents bon j’ai trois enfants donc à mon départ tout ira bien mais sachez que j’ai 62 ans et que je travaille encore
La France connait la plus faible inflation des 50 pays les plus développés au monde, pour une seule raison, les tabacs, l’alcool, l’immobilier, les énergies et les taux d’emprunts ne sont pas dans l’indice des prix, seul les loyers comptent pour 6% des dépenses des Français (des fonctionnaires avec des logements de fonction ?).
Tout cela contribue à ne pas augmenter les salaires (le smic et les retraites) qui sont plus ou moins indexés sur l’inflation « d’état ».
Résultats partout dans le monde les salaires grimpent plus vite qu’en France.
La perte de pouvoir d’achat par rapport aux autres pays et tellement importante que bientôt seuls des étrangers pourront acheter en France (comme cela est déjà le cas dans les métropoles et zones touristiques).
Les étrangers ne subissant pas toutes les taxes et impôts liés à la propriété, (taxes foncières, IFI, IR,etc…)
L’Etat a fortement pesé sur l’augmentation des prix, notamment à cause de la montagne d’impôts et de taxes touchant l’immobilier, résidentiel ou de rapport, une vraie manne pour Bercy. D’autres facteurs entrent en jeu, bien sûr, mais il ne faut pas s’étonner d’un ralentissement prévisible du secteur: d’ailleurs, est-ce toujours un mal?
Vous me faites pleurer ! Qu’est ce que je plains : Les professionnels de ce secteur, les agents immobiliers ou notaires, courtiers ou promoteurs………………………….
C’est une honte de penser à eux, car ce sont eux qui profitent le mieux de tous ceux et pas que des pauvres qui ont investi dans la pierre.
Ce ne sont pas les plus mal lotis !
Vous nous avez bien fait rire en lisant votre commentaire, bourrés de fausses analyses.
« Les pauvres qui ont investi dans la pierre… »
Vous débarquez de quel endroit, pour avancer de telles inepties, vous parlez de profit, et vous mélangez tout, un peu comme les gens qui ne savent rien, et font croire qu’ils savent tout.
Bravo, bonne réponse à tout c’est moutons pleurnicheur du dimanche