Tarif du gaz, Smic, MaPrimeRenov’… tout ce qui change au 1er mai

Augmentation du prix du gaz

Depuis le mois d’avril, le prix repère moyen par kilowattheure du gaz était de 0,10914 euro pour la cuisson et l’eau chaude et de 0,08792 pour le chauffage. Ces chiffres seront respectivement portés à 0,11061 euro et 0,08940 euro.

Des aides sociales vont être revalorisées

Alors que le 1^eravril, plusieurs aides versées par la Caisse d’allocations familiales ont été revalorisées de 4,6%, ces hausses ne vont entrer en vigueur qu’au 6 mai prochain. Cette augmentation correspond au taux de l’inflation sur un an en septembre 2023. Sont concernés par cette hausse le RSA, les allocations d’éducation de l’enfant handicapé, la prime d’activité, les allocations familiales ainsi que l’allocation de rentrée scolaire et la prime à la naissance ou à l’adoption.

Augmentation du Smic

Comme le prévoit le Code du Travail, au 1er mai, le Smic va être revalorisé de 2,65% pour faire face à l’inflation. Par conséquent, ce dernier va augmenter de 34 euros nets pour s’établir à 1.645,58 euros bruts mensuels, soit 1.302,64 euros nets.

Le CPF va coûter 100 euros aux salariés

En effet, l’utilisation du compte personnel de formation devient payante à compter de ce mercredi 1^er mai. Ainsi, les bénéficiaires de ce système d’épargne destiné aux salariés devront désormais payer 100 euros pour pouvoir suivre une formation à l’aide du dispositif; ce dernier étant plafonné à 5.000 euros.

Le dispositif MaPrimeRénov’ simplifié

À partir du 15 mai, le diagnostic de performance énergétique (DPE) ne sera plus obligatoire pour des travaux d’isolation, ni le changement de chaudière. De plus, les propriétaires de maisons classées F et G, qui constituent la catégorie des «passoires énergétiques», pourront percevoir des aides pour rénover leurs biens à partir de cette date.

Le reste à charge chez le médecin va doubler

Toujours le 15 mai, l’augmentation de la «participation forfaitaire des patients» à leurs soins entre en vigueur. Comme le rappelle le site Ameli.fr, cette participation forfaitaire médicale constitue les frais qui ne sont pris en charge ni par l’Assurance maladie ni par la complémentaire santé. Elle coûtera dorénavant deux euros, contre un jusqu’à présent, pour les consultations et actes médicaux. Les mineurs et les femmes enceintes sont exemptés de cette augmentation. Cette réforme doit permettre au gouvernement d’économiser plus de 400 millions d’euros par an.