Sa fille décide de porter plainte contre l’hôpital Simone-Veil, d’après les informations du Parisien, le 29 janvier. Elle estime que l’établissement est responsable de la mort de sa mère, qui a passé 44 heures dans un couloir.
Une simple compote comme repas
Le 19 décembre dernier, Josette est transférée de son Ehpad de Taverny, vers l’hôpital Simone-Veil. Sa saturation est basse, sa tension est à 8 et elle présente une insuffisance rénale aiguë. Mais, l’hôpital manque de lits, alors, elle est placée sur un brancard dans un couloir. Deux heures plus tard, quand sa fille, Marie-Pierre arrive, elle remarque que sa mère est vêtue d’une chemise de nuit, avec un simple drap jetable. Selon les soignants, il n’y a plus de couverture disponible.
Vingt-quatre heures passent avant que l’octogénaire ne soit vue par un médecin. Son bilan sanguin révèle qu’elle souffre d’une infection urinaire, de déshydratation, d’insuffisance rénale et d’œdèmes aux membres inférieurs. Mais en attendant le médecin, elle n’a eu qu’une simple compote comme repas. Elle n’a pas non plus été changée. Après 44 heures passées aux urgences et faute de place, elle est renvoyée dans son Ehpad à Taverny, le 21 décembre à 15 heures.
Un manque de reconnaissance et des négligences
Sa fille envoie un mail à la direction de l’hôpital, le 21 décembre, comme le révèle Le Parisien. Puis, elle va au commissariat pour déposer une main courante. Dans le même temps, la santé de sa mère se dégrade. Elle refuse désormais de manger et de parler. La femme décède le 4 janvier à 21 heures. Elle aurait été traumatisée et sa fille affirme que ce passage à l’hôpital aurait eu des séquelles sur sa santé.
Elle déplore un manque de « reconnaissance des manques et des négligences sur les personnes vulnérables comme ma maman. Nous sommes en 2023, en France, on a un système hospitalier qui devrait être à la pointe. Laisser une femme de 83 ans sur un brancard, sans couverture, pendant 44 heures, ce n’est pas possible. Il faut dénoncer ce genre de chose », dit-elle.
« Le message de la famille de la patiente a retenu toute notre attention, nous compatissons à leur peine et nous sommes en lien pour apporter des réponses. La fin de l’année 2022 est marquée par une situation critique au niveau national et local. Cela s’est traduit par des tensions très fortes sur les hôpitaux publics liées aux épidémies de grippe et de Covid, à des difficultés de recrutement et à des fermetures de lits », répond de son côté l’hôpital Simone-Veil, au Figaro.
Avec cette affaire notre gouvernement (français & européen) ne peut pas prétendre que notre système de santé est correctement dimensionné.
S’agit-il d’une « atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation » selon l’article 410 du Code Pénal ? Atteinte commise par les décideurs politiques ?
merci de ne publier que les commentaires sans fautes d’orthographe : c’est insupportable
C est une honte ma mère a subit la même chose des heures sur un brancard sans couverture
Ma mère à eu le même traitement. Ce n’est pas toujours le manque de personnel qui est en cause, les soignants manquent de sollicitude envers les patients. On ne laisse pas une personne âgée dans un couloir , sans couverture alors que l’on sait qu’elles craignent le froid . le manque de lit n’excuse pas tout, même dans un couloir on prodigue des soins
la faute revient a Mr MACRON ET Mm BORNE qui ont viré les infirmières non vacciner (vaccin dangereux fermé les lit pour faire des economies et payer des E.N.A.R.Q.U.E.S idiots) On étaient les meilleurs en sante mais depuis on marche en arrière pour tout
Non!! Ce n’est pas de la faute de Mr Macron ou Mme Borne, c’est la faute des médecins et le personnel médical de l’hopital!!!! On n’abandonne pas une vieille femme très malade dans les conditions qu’on l’a abandonné, c’est inacceptable!
Mister Macron???? Il est anglais ou vous ne savez même pas écrire Monsieur en abrégé en bon français??? Français, vous ne serez décidément que les perroquets et les moutons des rosbeefs!
Bien évidemment que c’est la faute de nos dirigeants politiques et médicaux qui appliquent la politique européenne de la privatisation des services publiques et cela au moins depuis Mitterrand. Le COVID et la grippe ont bons dos. Malheureusement de mes propres yeux j’ai constaté ue les chambres COVID étaient presque vides dans l’hôpital régional comme le local alors quel scandale le fait de laisser les malades dans les couloirs ce n’est pas depuis le COVID. Mais il y a bien faute pro et non assistance à personne en danger lorsqu’au rentre aux urgence on doit pris en charge rapidement oui ou non de?
Faute, sans faute sans « s » ! 😀
he oui ils sortent de l’ E cole Nationnale d’Abrutis
Le gouvernement doit lâcher sa fierté et son ego concernant l erreur monumentale qu il a commis en obligeant le personnel soignant à se faire vacciner contre le Covid pour pouvoir travailler. Ce vaccin n a plus lieu d être car il n empêche pas la contamination. De nombreuses démissions et de mise à pied par cette obligation, sont responsables du manque de personnel dans les hôpitaux.
Réintégrer le personnel soignant non vaccinés serait une preuve que ce gouvernement a une conscience, si cela existe encore….
Il n’a jamais était dit que le vaccin protégeait de la contamination, seuls les antivax l’ont affirmé. Ce qui est vrai c’est qu’il peut éviter les formes graves de covid.
Personnellement, j’ai passé le 11 novembre aux urgences et tout le personnel, des médecins aux infirmiers, aides-soignants…a été parfait. Même si parfois on sentait un surcroît de travail, personne n’était négligé, et l’équipe était attentive aux besoins de chacun, même si parfois certains patients se montraient un peu trop exigeants!!! Merci encore aux Urgences de l’Hôpital R. BOULIN de LIBOURNE!!
Je viens de lire le témoigne concernant le décès de cette femme pour négligence de la part du personnel hospitalier je pense que malgré toutes les difficultés que rencontrent l’hôpital il est impardonnable d’avoir laissé cette femme à l’abandon et de n’avoir même pas pris soin de lui octroyer un minimum d’attention
Prenons le temps d’être humain de temps en temps
Malheureusement, le mot humain disparait des services hospitalier en général car les meilleurs ont quitté le public depuis le covid ou ils ont été pris pour des larbins par la hiérarchie hospitalière et le gouvernement de l’époque, maintenant ils ont tellement abaissé le niveau d’étude que les infirmières et infirmiers n’ont pas le niveau des aides- soignantes. Le futur n’est pas joli pour les malades!
Encore un complotiste qui bave des âneries !
J’y suis passée aux urgences…2 fois. Certes, le travail est fait, mais franchement…on aurait pu penser qu’il y a « urgences » et que ça se dépêche, mais non, ça ne se bouscule pas. ça se promène même, et en plein covid.