Suspecté d’avoir causé la mort de sa fille Enéa, en 2019, en l’empoisonnant aux médicaments, Maylis Daubon, 50 ans, a été mise en examen pour empoisonnement sur sa fille cadette, lundi 13 mars. Elle lui aurait donné des anxiolytiques et des somnifères à hautes doses, à son insu.
Anxiolytiques, somnifères et propranolol
Maylis Daubon est en prison depuis 2022 pour avoir provoqué la mort d’Enéa, 18 ans, par une intoxication aux bêtabloquants, faits qu’elle nie. Mais le lundi 6 mars, elle est de nouveau mise en examen pour avoir empoisonné sa fille cadette. Pendant plus de deux ans, elle lui a donné à son insu, des anxiolytiques, des somnifères et du propranolol, substances qu’elle avait déjà données à son autre fille.
Durant le temps de l’enquête, la jeune fille, alors âgée de 16 ans, vit encore avec sa mère, à Dax, dans les Landes. Mais l’enquête a rapidement montré, grâce à l’autopsie, qu’Enéa a été empoisonnée. Elle aurait subi à une exposition prolongée « à vingt-quatre molécules et une mort par ingestion massive (de 50 à 70 cachets) de bêtabloquants — médicaments pour lesquels elle n’avait plus de prescription depuis un an, contrairement à sa mère », décrit Le Parisien.
Aliénation familiale sévère
La fille cadette, aujourd’hui âgée de 24 ans, ne souhaite pas se constituer partie civile. D’après elle, il est « impossible » que sa mère soit responsable. « Je ne comprends pas ce qui se passe, c’est tellement gros », déclare-t-elle. Cependant, elle affirme qu’elle n’a jamais pris de médicaments de son plein gré. Sauf un seul somnifère, donné une fois par sa mère. Huit molécules médicamenteuses ont ainsi été retrouvées dans ses cheveux lors de l’analyse toxicologique, alors qu’elle était encore mineure.
« Cela faisait longtemps que le père d’Enéa et Luan alertait les autorités. Mais cela reste très douloureux pour lui de découvrir que non seulement sa fille aînée était victime de l’emprise de son ex-femme, mais aussi sa seconde fille », selon Thibault Laforcade, le père de l’avocat des deux filles. Un « cadre d’aliénation familial sévère » a été reporté dans un rapport d’expertise réalisé en 2014 dans le cadre d’une procédure auprès du juge aux affaires familiales. Ces faits sont prouvés par les conditions de vie qu’avait Enéa avant sa mort. Elle était déscolarisée, perdait ses cheveux et avait placé une armoire juste devant sa fenêtre, détaille encore Le Parisien.
dans cette affaire de double empoissonnement par la mère une fois de plus on voit l’ incompétence des affaires familiales à toujours systématiquement confier la garde des enfants à la mère quand bien même qu’il est évidant qu’elle est susceptible d’ avoir déjà commis l’ irréparable sur un autre enfant.
à quand la responsabilisation au pénal de ces personnes que nous payons pour la sécurité de nos enfants!!!!
Et comme d’habitude, la justice au ras des pâquerettes et ne fait pas son travail !