À l’origine du conflit entre les deux hommes de 25 ans, il y a une modique somme d’argent et une vidéo diffusée sur Snapchat. L’agresseur, s’en est pris à la victime, un Golgothe de 2,05 mètres et 115 kilos en l’attaquant et le blessant gravement avec une machette, à Savigny-sur-Orge en 2020. Il est jugé aux assises jusqu’au vendredi 10 mars.
Le père et le frère s’en mêlent
L’histoire commence en 2016. L’agresseur a vendu à la victime un parfum, « pour 50 euros selon l’un, 20 euros selon l’autre », relate Le Parisien. Mais la dette n’a jamais été payée et en 2018, l’accusé attendait toujours d’être payé. Plus tard, la même année, la victime a diffusé une vidéo sur Snapchat, où on voit le plus petit des deux, réclamer son dû, menaçant le plus grand de « l’allumer » et de lui « tirer dessus ». C’est alors que l’homme jugé reçoit un coup-de-poing qui l’envoie par terre, comme on le voit dans la vidéo. Un événement qui continue de nourrir la rage de ce dernier.
En 2020, les deux jeunes hommes se recroisent par hasard. Alors, l’agresseur, qui raconte qu’il a peur de la victime, est allé chercher sa machette, dotée d’une lame de 49 centimètres, avec un bout pointu et avec une scie au dos de la lame. Le premier attaque le second, en lui portant un premier coup dans le dos, puis un second à une cuisse, jusqu’à toucher l’os. Le frère de l’accusé débarque et tente de les séparer. Ensuite, c’est le père qui s’en mêle, en descendant de chez lui avec un couteau, pour « calmer la situation », d’après lui.
Il rachète la même machette
L’assaillant s’est ensuite enfui pour détruire l’arme à la disqueuse, avant de jeter les morceaux dans l’Orge. Puis, il s’est rendu dans le Loiret et en Dordogne, où il a de la famille. Finalement, il se rend à la police le 4 mars 2021, au commissariat d’Évry-Courcouronnes. L’homme est connu des services de police et a écopé de trois mois de prison avec sursis, pour un vol de cigarette. « J’étais au mauvais endroit, au mauvais moment. J’ai juste ramassé une cartouche de cigarettes devant un tabac qui avait été fracturé », durant une manifestation des Gilets jaunes à Paris, en décembre 2018, justifie-t-il.
Il est aussi en procédure depuis le 27 janvier 2020, pour avoir poursuivi son père avec une machette. La police lui a pris cette dernière, mais il en a racheté une, la même presque aussitôt, sur Internet. « Oui, j’ai racheté la même, c’est celle que je voulais », dit-il. Quant à la victime, elle est inconnue de la justice.
Là nous sommes au sommet de la débilité et de la furie !! Un débris avec une machette n’a rien a faire sur notre territoire , retour au pays illico !!