Gendarmes retrouvés morts dans le Haut-Rhin: la piste du meurtre suivi d’un suicide privilégiée

De très nombreux coups de feu

C’est vers 17h que les gendarmes ont découvert les deux corps. Quand ils arrivent sur les lieux, un des hommes est déjà décédé. Quant à l’autre, encore vivant à ce moment, il ne pourra pas être sauvé malgré l’administration des premiers soins par les militaires. Mardi 16 mai, la procureure de Mulhouse a publié un communiqué pour préciser que l’arme retrouvée sur les lieux n’était une des armes de service appartenant aux victimes. Toutefois, on se rend compte que l’enquête avance rapidement. En effet, le parquet a fait savoir que les deux jeunes hommes sont alsaciens et étaient affectés l’un dans la Loire, l’autre dans l’Ain.

Ils étaient réunis dans la maison de la famille de l’un d’eux pour quelques jours de vacances. On a appris alors que les parents étaient aussi présents quand le drame s’est produit. Eux aussi, dès que les tirs se sont faits entendre, ont prévenu les secours. Edwige Roux-Morizot, la procureure de Mulhouse, a expliqué que l’expertise des tirs, notamment la nature et le siège des blessures, montrait que l’une des victimes avaient subi six tirs dans le dos. Puis, le premier tireur se serait suicidé utilisant la même arme. Il n’y aurait donc pas eu d’échange de coups de feu entre les deux amis. Le mobile serait d’ordre personnel toujours selon le parquet.

Une enquête pour déterminer les motivations du tireur

La procureure de Mulhouse a annoncé qu’une enquête a été ouverte pour homicide volontaire. Celle-ci a été confiée à la section des recherches de Strasbourg et à la brigade des recherches d’Altkirch. Petite commune très tranquille qui ne compte que 950 âmes, les habitants de Tagolsheim sont extrêmement choqués par ces événements. Pour les aider, une cellule psychologique a été mise en place.