
POLICE-FRANCE
Dans un nouveau cas de violences ciblées contre les forces de l’ordre, des policiers ont été attirés dans un piège orchestré en région parisienne. L’incident met en lumière les risques auxquels sont confrontés quotidiennement les agents de police lors de leurs interventions, même pour des appels d’apparence ordinaire.
Un faux appel comme appât
Les faits se sont déroulés samedi soir dans le quartier du Chemin-de-l’Île à Nanterre. Tout a commencé par ce qui semblait être une intervention classique pour les forces de l’ordre : un signalement pour violences conjugales.
Ce type d’appel, prioritaire dans les interventions policières, a motivé l’envoi immédiat d’une équipe sur place. Les agents ne se doutaient pas qu’ils se dirigeaient vers un piège soigneusement préparé.
L’embuscade se déclenche
Vers 20h35, alors que l’équipage arrivait sur les lieux de l’intervention présumée, la situation a rapidement dégénéré. Les policiers se sont retrouvés pris au piège dans un véritable guet-apens organisé.
Les agents ont essuyé une pluie de projectiles, étant simultanément la cible de jets de pierres et de tirs de mortiers d’artifice. Face à cette agression soudaine, les policiers ont fait preuve de retenue et n’ont pas eu recours à des « moyens de force intermédiaire ».
Matériel saisi et interpellations
Malgré la violence de l’attaque, le bilan matériel et humain reste heureusement limité. Aucun blessé n’a été signalé parmi les forces de l’ordre, et aucune dégradation n’a été constatée sur les véhicules ou équipements.
Sur place, les agents ont réussi à récupérer un tube de mortier d’artifice, élément de preuve qui pourrait s’avérer crucial dans la suite de l’enquête.
Deux suspects en garde à vue
L’intervention rapide des policiers a permis l’interpellation de deux individus suspectés d’être impliqués dans l’organisation de ce guet-apens. Selon les premières informations, l’un des deux suspects serait directement responsable de l’appel factice pour violences conjugales qui a servi à attirer les forces de l’ordre.
Les deux personnes ont été placées en garde à vue et font l’objet d’une enquête pour déterminer l’étendue de leur implication et leurs motivations exactes dans cette embuscade tendue aux policiers.