Ce contrôleur RATP de 52 ans s’en est pris à sa voisine pour une histoire de stationnement, à La Chapelle-en-Serval, dans l’Oise. La femme a même déposé 60 plaintes, ce qui a aussi altéré sa santé. L’homme a quant à lui été condamné à six mois de prison, le lundi 9 janvier.
Il ne supporte pas sa voisine
Après quinze mois de harcèlement par son voisin, la victime est à bout de nerfs. Son état de santé s’est dégradé et elle a même fait plusieurs malaises durant l’audience, lundi 9 janvier. 106 faits de dégradations ont été signalées, ainsi que 60 plaintes. Quant à l’accusé, son arrogance durant l’audience, a « irrité les magistrats », raconte Le Parisien.
Le harcèlement a commencé en juillet 2021. Très régulièrement, la femme reçoit, sur le toit de sa maison, ou de sa voiture, des jets de projectiles divers : œufs, cailloux, ou billes de peinture de paintball. La répétition des faits mène les gendarmes d’Orry-la-Ville à réaliser une enquête de voisinage. Durant cette dernière, l’ancien contrôleur avoue qu’il ne supporte pas sa voisine.
« Je vais la serrer l’autre connasse »
Une caméra est installée au domicile de la victime et les gendarmes font plusieurs planques dans la rue, pour assister à un flagrant délit. C’est dans la nuit du 25 au 26 octobre dernier, qu’une patrouille du Psig (peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie), le voit jeter un projectile sur la maison. L’accusé continu tout de même à nier les faits. Il finit par reconnaître des jets de billes de peinture, à cinq ou six reprises. « Mais je ne veux pas que ma femme soit impliquée là-dedans, sinon je vais la serrer l’autre connasse », dit-il.
« Tout est excessif dans ce dossier. C’est un rapport de voisinage qui a dérapé, mais on a l’impression de voir le comportement d’un ado », s’agace le substitut du procureur, Hugo Sellier. L’homme a été reconnu coupable de l’intégralité des faits et condamné à six mois de prison avec sursis probatoire. Par ailleurs, il lui est interdit d’entrer en contact avec la victime ou de se rendre chez elle. Enfin, il n’a pas le droit de porter une arme et devra payer des dommages et intérêts à la victime.
Sans aucun doute, un bon cégétiste qui ne supporte pas de partager!