Gérald Matifas espérait trouver l’amour après une rencontre virtuelle sur les réseaux sociaux. Mais ce qu’il a trouvé, c’est la violence et la mort. Il a été tué par une femme et deux hommes, jugés pour meurtre accompagné d’actes de torture et de barbarie, depuis lundi 10 octobre.
Des échanges Facebook
Gérald Matifas est décrit par ses proches comme un « un bon père, insouciant et tête en l’air », relate Le Parisien. Cathy Bichon, 41 ans, David Klein, 38 ans, et Philippe Laroche, 30 ans, sont accusés d’avoir torturé, violé et tué ce Rochelais, âgé de 43 ans au moment des faits, dans une cave du centre-ville de Cognac. Les meurtriers lui reprochent d’avoir essayé de séduire Cathy Bichon, avec laquelle il discutait sur Facebook depuis quelques semaines.
Cette femme, mère de quatre enfants, ainsi que les deux autres hommes, pères de famille tous les deux, seront jugés pour meurtre accompagné d’actes de torture et de barbarie. Deux autres suspects, Emmanuel Schaaff et Angélique Brillet, seront, eux aussi, jugés pour non-dénonciation de crime.
Des actes ignobles
Les faits commencent le 5 avril 2019, quand Gérald Matifas rencontre Cathy Bichon sur le quai de la gare. Cette dernière montre clairement sa déception : l’homme ne correspond pas à la photo de profil utilisée sur les réseaux sociaux. Quelque jours plus tard, ils font la fête ensemble. C’est alors que Gérald Matifas tente un « câlin », qu’elle refuse. Il n’insiste pas. Cathy Bichon confie la scène à Philippe Laroche et David Klein, son ex-petit ami. Gérald Matifas est alors tabassé aux abords du fleuve Charente, puis conduit de force au domicile de Cathy Bichon, avant d’être attaché dans une cave voûtée.
Ils l’humilient, le violent avec divers objets, lui entaillent le sexe. C’est Philippe Laroche qui finit par lui planter un couteau en plein cœur. Durant les jours qui suivent, les accusés font comme si rien ne s’était passé. Ils finissent par incendier le corps dans la nuit du 14 au 15 avril et enterrent un sac aux abords, qui contient des bouteilles, un godemichet et cinq lames ensanglantées.
Sans nouvelle de lui pendant un mois, c’est la tante de la victime qui finit par alerter les forces de l’ordre. « J’avais besoin de lui pour une signature chez le notaire. Quand je lui laissais un message, il rappelait toujours », confie la femme. Il devait remettre un héritage à son neveu, à la suite de la mort de son père. C’est pour cette raison que la tante pense que le crime est lié à cet argent. Mais selon Me Lionel Béthune de Moro, l’avocat de Cathy Bichon, ce n’est pas le cas. « Elle ne souhaitait pas sa mort, mais elle a commis l’erreur d’en parler à David Klein ». Les trois accusés encourent la réclusion criminelle à perpétuité.
» Internet » et ses réseaux sociaux ont encore TUER !!! … C’est beau le modernisme, mais il tue !
Arrêtez de chercher des rencontres sur le net et tout ira pour le mieux …
La Guillotine et la peine de mort n’existent plus et les salopards le savent très bien .
au gnouf,et pour longtemps, tous ces abrutis……
En taule et c’est nous qu’allons encore payer , ils méritent qu’on leur en fasse autant . Je ne sais pas si mon commentaire va être validé car celui que j’avais écrit il y a quelques jours a été supprimé . Je n’avais pas utilisé de mots haineux . Sommes nous toujours en démocratie …. j’en doute ? Plus le droit de d’écrire ce que l’on pense . Où est la liberté d’expression ??? Je dirai que nous sommes en dictature au sujet de l’expression !!!!