Trois hommes se sont rendus à un anniversaire sans y être invité. Comme ils refusaient de quitter les lieux, ils se sont battus avec les invités présents, avant de revenir avec une masse et des barres de fer. Ils ont été condamnés à deux et trois mois de prison, par le tribunal correctionnel d’Évry, lundi 14 novembre.
Un contexte alcoolisé
Les faits se déroulent le 11 novembre, à Marcoussis. Les deux hommes se rendent à un anniversaire chez des voisins, où ils ne sont pas invités. Une cinquantaine de personnes étaient présente, sans compter les enfants. La fête bat tellement son plein, que la police intervient deux fois pour tapage. Quant aux deux accusés, qui habitent dans la même rue, ils profitent du fait que le portail soit ouvert pour pénétrer dans la propriété en voiture.
« On voulait boire un verre. On a vu la propriétaire et on lui a demandé si c’était possible. Elle nous a dit que non. On a voulu partir, mais les gens étaient vraiment alcoolisés. On a été roués de coups. On était à deux contre une vingtaine. On ne pouvait même pas monter dans notre voiture, on a eu du mal à s’en dépêtrer », racontent les deux hommes, cités par Le Parisien. Mais selon les invités, ils refusaient de partir et ont commencé à leur donner des coups. Ils seraient partis avant de revenir avec d’autres individus cagoulés, avec des masses et des barres de fer.
Ils regrettent
Devant le tribunal, ils racontent être venus « pour s’expliquer ». Au moment où ils repartent en voiture, l’un d’eux aurait presque écrasé des gens. Ils seraient partis en disant : « Vous allez manger vos morts, ça va être la guerre ». Les autres personnes avec lesquelles ils reviennent se venger, aperçus sur des vidéos, elles n’ont pour le moment pas été identifiées. Les victimes sont extrêmement choquées, d’autant que des enfants étaient présents, comme le rappelle la substitut du procureur.
L’avocat de la défense rappelle que les faits se sont produits dans « un contexte d’alcoolisme généralisé ». « Il n’est pas sûr que les autres personnes se soient bien comportées, le dossier est tout sauf clair », dit-il encore. Quant aux accusés, ils regrettent s’être rendus de force à cette fête. « On habite la rue depuis 34 ans et on n’avait jamais eu de problème avec personne. Il n’y a aucune intention de se venger, ni colère, ni haine ».