Souffrant de dépression post-partum, une mère de 42 ans a tué ses trois enfants de deux ans et six, avant de tenter de mettre fin à ses jours, sans succès, en septembre 2021. Durant son procès qui s’est ouvert mercredi 16 août, elle a été condamnée coupable et risque la réclusion à perpétuité.
L’impression d’être « en pilote automatique »
Mercredi 16 août, Lauren Dickason, 42 ans, a été reconnue coupable du meurtre de ses trois petites filles, – les jumelles Karla et Maya âgées de deux ans et Liané, six ans -, par le tribunal de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, d’après le NZ Herald. Le procès a duré quatre semaines. Durant ce dernier, la dépression post-partum de la mère a été mis en avant. En effet, la mère a toujours admis son acte, pourtant, il restait à savoir si elle était psychologiquement instable durant les faits, ou si c’est un infanticide « classique ».
Elle raconte qu’elle n’arrivait pas à gérer le quotidien avec ses trois enfants. « Cette femme était déprimée et elle devenait de plus en plus déprimée. Elle est arrivée à une situation où elle a décidé qu’elle devait se suicider et que ses enfants seraient mieux morts », d’après le psychiatre qui l’a examiné. » Lorsqu’elle s’occupait de ses enfants, elle disait avoir l’impression d’être « en pilote automatique » et qu’elle « gagnait un combat » si elle arrivait à leur changer les couches et à les nourrir », lit-on encore.
« Elle n’avait pas l’intention de se réveiller »
Elle souhaite mettre fin à cette vie et passe en revue différentes façons de tuer ses filles pour y arriver. Les enquêteurs ont trouvé dans son historique de recherche des termes comme « ‘overdose la plus efficace chez les enfants », détaille CBS News. E n septembre 2021, elle tente une première tentative de meurtre en les étouffant avec des colliers de serrage, puis avec un oreiller. Elle les met dans leur lit sous leurs couvertures et essaie de mettre fin à ses jours. C’est son mari qui retrouve ses enfants morts, avant d’appeler les secours.
« Quand elle s’est réveillée, elle ne pouvait pas croire qu’elle était encore en vie. Elle n’avait pas réfléchi aux conséquences… Elle n’avait pas l’intention de se réveiller », revient le psychiatre. Depuis, elle continue d’affirmer qu’elle a agi pour le bien de ses filles et souhaite en finir avec la vie. Irritée par la façon dont ses enfants faisaient obstacle à sa relation avec son mari, estime le triunal. Lauren Dickason risque la réclusion criminelle à perpétuité.