Léa, une étudiante de Montpellier, vit un calvaire depuis qu’une personne usurpe son identité pour frauder auprès de la SNCF. Depuis le début de l’année, elle a reçu au moins 35 amendes, comme le rapporte Midi Libre, lundi 26 décembre.
Une personne de son entourage
Voilà un an et demi que ça dure, depuis août 2021, d’après Midi Libre. Léa, une étudiante de 20 ans, originaire de Montpellier, dans l’Hérault, est victime d’une personne qui usurpe son identité, pour frauder auprès de la SNCF. « Cette personne utilise mon identité pour voyager sans payer en train dans le sud de la France, essentiellement », raconte-t-elle.
La personne effectue des trajets semblables à ceux que fait la jeune femme. « ’C’est pour cela que je pense que c’est une personne qui doit, d’une manière ou d’une autre, faire partie de mon entourage, même éloigné », dit-elle encore.
« C’est intenable »
« À ce jour, en cumulant toutes les contraventions, le Trésor public me réclame la somme de 6 000 euros. Depuis le 1er juillet 2022, j’ai reçu à mon adresse personnelle 35 amendes à 144 euros qui sont, à chaque fois, majorées à 300 euros. C’est intenable », désespère Léa. L’usurpatrice est probablement une femme, car elle utilise le nom de la jeune femme, à chaque fois qu’elle subit un contrôle, sans qu’elle ait de billet.
La victime a déposé deux plaintes au procureur de la République et une autre au médiateur de la SNCF. Pour le moment, elle n’a pas eu à payer ces amendes, car sur les périodes auxquelles les contraventions ont été émises, la jeune femme était en stage ou en cours. Cependant, elle souhaite que de sérieuses mesures soient prises pour empêcher cette personne de se servir de son nom. De son côté, la SNCF dit se « saisir du problème et mettre en œuvre des actions pour résoudre le problème, aussi rapidement que possible ».
Je ne comprends pas ce laxisme de la part de la SNCF: s’ils ne « lâchaient pas » la contrevenante avant paiement de l’amende cela éviterait tout souci d’usurpation d’identité (à moins d’usurper également le compte en banque ou la carte de crédit, mais là c’est plus compliqué).
Je ne prends plus le train pour aller travailler car ras-le-bol du manque de place dans les wagons (sans réduction quand je devais voyager debout dans le TER), ras-le-bol d’être contrôlé avec un titre électronique et qu’on me demande en plus ma « carte d’abonnement papier » (autant alors rester au papier), ras-le-bol des retards et annulations diverses, ras-le-bol du masque obligatoire jusqu’à récemment, etc.
La direction de la SNCF, plus haut l’état, devraient je crois se remettre en cause. C’est tellement plus facile de poursuivre des gens à-priori innocents, de dégrader le Service Public, que de rouvrir ou ne pas fermer des lignes !