Le procès s’est ouvert, jeudi 17 novembre, devant la cour d’assises des mineurs d’Aix-en-Provence. Le prévenu, âgé de 20 ans, est jugé pour des faits d’enlèvement et séquestration, avec tortures et actes de barbarie. Il se serait acharné sur un autre jeune de 17 ans, qui aurait dealé sans autorisation, dans une cité de Marseille.
Il essaye de se suicider en s’étouffant
La victime, âge de 16 ans au moment des faits, a été conduite à l’hôpital dans un état semi-comateux, le 13 août 2019. Il est arrivé avec le corps couvert de coups, d’une quarantaine de plaies faites avec des cigarettes. Il présentait aussi de graves brûlures sur le bas-ventre et en haut des cuisses, faîtes avec un chalumeau. Le garçon était hébergé dans un foyer de l’aide sociale à l’enfance à Chartres. Mais il a fugué pour venir à Marseille, dans la quête d’une vie meilleure et pour rentrer dans un réseau de narcotrafiquants, qui cherchent toujours de la main d’œuvre. Alors, il essaye de vendre du shit, à son compte, dans la cité Félix-Pyat, gros point de vente.
Un guetteur du réseau présent le dénonce. Il est donc séquestré dans un local désaffecté, au pied d’un bâtiment, durant 24 heures. Il est ligoté sur une chaise, totalement dénudé, contraint à sniffer de la cocaïne. Il raconte aux enquêteurs que « deux grands m’ont brûlé les parties génitales. Je pense que c’était un chalumeau, car j’avais les yeux bandés. Je sentais de l’air et un gros feu, je hurlais de douleur ». Et s’il se replie sur lui-même à cause de la douleur, les coups de barre de fer pleuvent alors pour qu’il se redresse. Il souffre tellement qu’il essaye de se suicider en s’étouffant avec le chiffon que ses bourreaux lui ont enfoncé dans la bouche. « Ils me disaient que j’allais mourir ».
« Ils m’ont traité pire qu’un animal »
Tandis qu’ils le torturent, ils cherchent à savoir pour qui il travaille. Ce sont de petits employés du réseau de trafiquants de Félix-Pyat, qui le secourent. Ils le libèrent, lui conseillant de prendre la fuite. « Ils m’ont dit que les grands voulaient me tuer de peur que je balance. Ils m’ont traité pire qu’un animal ». Sur les photos de la police, il reconnaît cinq hommes, âgés de 17 à 26 ans. Mais un seul d’entre eux reconnaît avoir « donné une grosse gifle et des coups de pied et de poing ». Celui qui comparaît nie également. Quatre autres accusés, qui étaient eux majeurs, seront jugés ultérieurement.
Les témoins sont nombreux. Deux d’entre eux dormaient d’ailleurs dans le local, où le jeune garçon a été torturé, au moment des faits. « Tout le monde le sait à Félix-Pyat que ce sont eux. Tout le monde. Mais personne n’ose le dire », raconte un habitant à Sud-Ouest, évoquant une omerta.
On avait annoncé des programmes pour détruire ces cités et reconstruire à dimension réduite plus humaine.
C’est urgent !
Quelqu’un avait parlé de rouvrir Cayenne. Pour ce gente d’individus, je suis d’accord. Et travaux forcés sur chantiers d’utilité public pour les dealers, boulets aux pieds !
Les guyanais vous remercie de bien vouloir garder vos délinquants. Ils ont déjà bien à faire avec les leurs. Pourquoi ne pas ouvrir un bagne en face de chez vous, puisque vous appréciez tant les vertus du bagne ?
Plutôt dans leurs pays d’origine ou de leurs parents !
Nous vivons dans un pays de barbares , de fous , de désaxés , d’assassins , de violeurs et c’est de pire en pire ! L’Armée , vite !
Voilà des années qu’on a laissé se gangrener ces cités ajrdhui il est difficile pour un jeune de ne pas être pris dans l’engrenage de ces trafiquants sans loi ni pitié. Un désastre pour les parents qui sont dépassés au point qu’ils ont peur de leurs propres enfants devenus
dealers et embrigadés dans des bandes qui assassinent pour un oui ou pour un non.