Un cambriolage qui aurait mal tourné
Laurent Fekkar, procureur adjoint de Montpellier, a indiqué dans un communiqué que «l’auteur a été appréhendé alors qu’il se trouvait encore dans la maison. Âgé de 38 ans, il est de nationalité espagnole. Il est sans-domicile-fixe et a une vie nomade». L’homme a été placé en détention provisoire et une information judiciaire a été ouverte pour homicide volontaire. Le procureur adjoint a aussi précisé que les cadavres de l’octogénaire et celui de la fille de son épouse décédée, âgée 57 ans, ont été découverts par les gendarmes le 18 décembre dans la maison qu’ils partageaient. Les enquêteurs étaient intervenus à la demande de la famille qui s’inquiétait de ne plus avoir de leurs nouvelles.
Des meurtres extrêmement violents
Dans une interview relayée par Le Parisien, Laurent Fekkar a précisé qu’à ce stade de l’enquête, les gendarmes ne savent «pas précisément quand les faits se sont déroulés ni même leur chronologie». Il a ajouté que «des examens en cours pourront le préciser ultérieurement». L’autopsie a toutefois déjà confirmé que les deux victimes étaient décédées «à la suite de coups portés». En effet, l’octogénaire et sa belle-fille ont été battus à mort. Selon une source proche du dossier, le suspect, «dont l’état mental interroge», selon le procureur, «n’a pas apporté d’explication rationnelle sur son passage à l’acte mais a reconnu les faits».
Le parquet a aussi indiqué qu’il «semble qu’il venait d’Italie et est descendu du train à la gare de Villeneuve-lès-Maguelone, située à proximité de la maison des victimes. Les traces d’effraction laissent penser que le mis en cause s’y est introduit pour commettre un vol. D’après le parquet de Montpellier, il n’y avait «aucun lien familial, amical ou professionnel entre l’auteur et les victimes».
A croire qu’il n’y a que des déséquilibrés en France !