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Le 7 mai 2025, la cour d’assises des Alpes-Maritimes a condamné Abdelkrim Kacimi, 58 ans, à 30 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de M’hand Goumiri. Selon BFMTV, le corps de la victime avait été retrouvé cinq mois après sa disparition, dissimulé dans une dalle de béton dans la cave du bar l’Atrium, situé rue de France à Nice.
Le gérant du bar et la victime se connaissaient
Dans la nuit du 6 au 7 février 2022, M’hand Goumiri quitte son domicile vers minuit. Il laissera son téléphone en charge et la télévision allumée. Mais, il ne donnera plus signe de vie. L’enquête s’oriente rapidement vers l’Atrium, un bar qu’il fréquentait régulièrement. Des tensions existaient entre la victime et le gérant, Abdelkrim Kacimi. D’après nos confrères de La Dépêche, le soir de sa disparition, M’hand Goumiri avait appelé le gérant à plusieurs reprises.
Toutefois, en juin 2022, une perquisition est réalisée dans l’établissement niçois. Celle-ci permet de révéler dans le bar des traces de sang dans une salle PMU et dans la cave. Les enquêteurs découvrent alors une dalle de béton contenant le corps momifié de la victime. Le gérant avait enterré la victime et avait recouvert le corps de béton.
Une altercation très violente avant le meurtre
Selon les témoignages, une altercation éclate entre M’hand Goumiri et un client présent ce soir-là, Houari Bessah, un ancien boxeur de 38 ans. Des échanges de coups ont lieu, puis la victime se rend aux toilettes pour se nettoyer. Dans les colonnes de Nice Matin, nous apprenons qu’Abdelkrim Kacimi le suit et le frappe violemment à la tête avec un pistolet et des coups de pied. La victime succombe à ses blessures. Le gérant et le boxeur descendent ensuite le corps dans la cave et le dissimulent dans une dalle de béton.
Le suspect a reconnu les faits
Lors du procès, Abdelkrim Kacimi a reconnu les faits, affirmant avoir voulu «donner une leçon» à la victime, mais «sans intention de la tuer». Le jury n’a pas retenu cette version et l’a condamné à la peine maximale de 30 ans de réclusion criminelle. Houari Bessah a été condamné à cinq ans de prison ferme pour non-assistance à personne en danger et modification de scène de crime. Il a été placé en détention immédiate après le verdict .
Les proches de la victime ont exprimé leur émotion à l’annonce du verdict. Toutefois, les avocats des deux accusés ont annoncé leur intention de faire appel des condamnations. Le mobile exact du meurtre reste incertain, bien que le gérant ait évoqué un harcèlement de la part de la victime.