Une avocate sous stupéfiant mord un policier après avoir profané la tombe du Soldat Inconnu

Un acte de profanation a choqué la capitale française la semaine dernière. Au cœur de Paris, un monument symbolique de notre mémoire nationale a été vandalisé par une professionnelle du droit, soulevant des questions sur la protection de nos lieux de mémoire et l’état psychologique de la mise en cause.

Un comportement inexplicable en plein jour

Ce jeudi 9 octobre, aux alentours de 15h45, une scène aussi surprenante que choquante s’est déroulée sous l’imposante arche de l’Arc de Triomphe. Une femme de 51 ans, membre du barreau de Meaux en Seine-et-Marne, a commis l’impensable en profanant la tombe du Soldat Inconnu.

Après avoir franchi délibérément les chaînes de protection entourant le monument, l’avocate s’est dirigée vers la sépulture sacrée et en a arraché les fleurs qui l’ornaient. Des passants témoins de la scène ont rapporté un comportement qu’ils ont qualifié comme « des plus étranges ».

Une interpellation mouvementée

Suite à son geste, la quinquagénaire a tenté de prendre la fuite. Dans sa précipitation, elle a heurté avec son véhicule les jambes d’un agent de police qui tentait de l’intercepter.

Violences et résistance

L’interpellation qui a suivi a été particulièrement difficile. L’avocate n’a pas hésité à mordre au poignet l’un des policiers intervenus pour l’appréhender. Elle a également proféré de nombreuses injures à l’encontre des forces de l’ordre, compliquant davantage l’opération.

Sous l’emprise de stupéfiants

Les analyses toxicologiques réalisées après son arrestation ont révélé que la mise en cause était positive aux drogues, ce qui pourrait expliquer en partie son comportement erratique et violent.

Prise en charge psychiatrique et suites judiciaires

Face à la gravité des faits et au comportement troublé de la suspecte, les autorités ont ordonné son admission à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police (IPPP). Cette mesure vise à évaluer précisément son état mental avant la poursuite des procédures judiciaires.

Le parquet de Paris n’a pas tardé à réagir, demandant la reprise de sa garde à vue pour une série d’infractions graves : violation de sépulture, refus d’obtempérer, violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique, outrage, rébellion et conduite sous stupéfiants.

Un lieu de mémoire nationale régulièrement visé

Ce n’est malheureusement pas la première fois que ce monument emblématique est la cible d’actes irrespectueux. En 2025, un individu avait été condamné pour avoir utilisé la flamme éternelle pour allumer sa cigarette, un geste considéré comme une profanation.

Inaugurée en 1921, la tombe du Soldat Inconnu représente un symbole fort de l’histoire française et un lieu de recueillement pour honorer la mémoire de tous ceux qui ont perdu la vie pour la France. Chaque profanation constitue une atteinte à notre mémoire collective et au respect dû aux soldats tombés au combat.