Le directeur général du Pavillon de la Mutualité, Yann Pilatre, qui gère toutes les cliniques mutualistes de la Gironde, a décrit la scène en indiquant que «dans son regard, le patient avait envie de tuer. Au lendemain du choc, l’équipe médicale réalise à quel point elle a eu peur». Toutefois, l’arrivée rapide des forces de gendarmerie a permis de maîtriser l’individu alors que, selon Yann Pilatre, ««le pire était à craindre».
L’agresseur a été interné d’office
Si les gendarmes, qui patrouillait tout près de la clinique, ont pu immobiliser ce patient hors de contrôle, celui-ci sera interné d’office à l’hôpital psychiatrique Charles Perrens à Bordeaux. Afin d’aider le personnel hospitalier à surmonter cette épreuve, un groupe de parole sera animé par la psychologue de la clinique ce jeudi afin d’en discuter «à froid».
De plus, cette agression intervient dans un contexte déjà «tendu» en raison du manque de personnel aux urgences. La sécurité est un thème très souvent soulevé par les personnels des hôpitaux. les soignants victimes, qui étaient au repos ce mercredi, ont donc décidé de reprendre dès jeudi malgré leurs contusions. Seul un brancardier qui a le nez cassé est en arrêt de travail car dans l’incapacité totale d’exercer.
Des services qui ne sont pas adaptés pour de telles pathologies
Cet homme de 42 ans avait dû être sanglé à un brancard en attendant sa prise en charge et était «très agité» à son arrivée à la clinique. La direction précise que, malgré les calmants qui lui avaient été administrés, il a «dégoupillé» au moment de passer un scanner. «Très costaud» physiquement, alors qu’il n’était pourtant ni sous l’emprise de stupéfiants ni sous celle de l’alcool, est devenu totalement incontrôlable. Le brancardier qui s’est interposé a le nez fracturé. Trois soignants ont été blessés au visage tandis qu’une patiente a reçu des coups.
Le nombre de cinglés a une croissance exponentielle dans ce pays …….!!
De cinglés dangereux et souvent costauds en plus
Où allons nous?