Suicide d’un gendarme de 21 ans, deux jours après sa prise en fonction

L’homme de 21 ans, originaire de l’Yonne, avait terminé sa formation à la fin du mois d’août, à l’école de gendarmerie de Châteaulin, dans le Finistère. Ni sa mère ni ses nouveaux collègues n’expliquent ce geste.

« C’était un soleil »

Alors qu’il se préparait à aller en patrouille, il s’est suicidé lundi avec son arme de service dans les locaux de la brigade de Saint-Martin-d’Auxigny dans le Cher, une commune rurale à environ 19 km au nord de Bourges, comme le rapporte le Berry républicain. Il avait rejoint son unité samedi 3 septembre, en étant que gendarme volontaire. Pour l’heure, “les causes de son passage à l’acte ne sont pas déterminées”, d’après Joël Garrigue, le procureur de Bourges. 

Sa mère se dit anéantie, « on est dans le noir absolu. On ne comprend pas ». Sa formation s’est terminée, il y a très peu de temps, à la fin du mois d’août, à l’école de gendarmerie de Châteaulin dans le Finistère. « C’était un jeune homme plein de vie, extrêmement joyeux, drôle. C’était un soleil. Il aimait chanter, faire des imitations, danser. Nous sommes une famille fusionnelle. Rien ne laissait penser qu’il allait faire ça. Il n’y a rien de pire au monde que de perdre un enfant », raconte encore sa mère. Quant au procureur, il précise qu’un « lien avec sa profession n’est pas forcément privilégiée ». 

Un mot laissé

Le jeune est décédé autour de 7 heures du matin, quand il a pris son service. D’autres gendarmes n’étaient pas loin quand le drame s’est produit. L’enquête a été confiée à la section de recherche de la gendarmerie de Bourges, selon France 3 Centre-Val de Loire. 

Il portait un courrier sur lui au moment de son geste, dont « nous ne connaissons pas encore le contenu, car il est resté entre les mains des enquêteurs. « C’est extrêmement difficile pour nous. J’ai hâte de savoir ce qu’il y a sur ce petit mot », indique sa mère.