Une ex-employée d’un tabac-presse de Fenouillet, dans la banlieue de Toulouse, a été condamnée pour avoir détourné à son profit des tickets de jeux à gratter d’une valeur totale de 32 000 euros, selon les informations rapportées par La Dépêche du Midi dans son édition de ce mardi.
Comment s’y prenait-elle ?
Le manège de la salariée a duré plusieurs mois. Alerté par les trous financiers réguliers dans la caisse, le couple de commerçants a d’abord tenté de comprendre d’où venaient ces pertes anormales avant de décider d’installer des caméras de surveillance. Celles-ci ont finalement permis de découvrir la fraude et de confondre l’employée, qui profitait de son accès aux tickets pour les subtiliser discrètement.
Le « plaider-coupable » a joué en sa faveur
Convoquée par les autorités, cette mère de famille a reconnu les faits et a opté pour une procédure de « plaider-coupable », un choix lui permettant d’éviter un procès long et public tout en assumant sa responsabilité. En conséquence, elle a été condamnée à une peine de douze mois de prison avec sursis. Cela signifie qu’elle n’ira pas en prison sauf en cas de nouvelle infraction, auquel cas la peine pourrait être révoquée et elle serait alors incarcérée.
En plus de cette peine de prison avec sursis, elle a été condamnée à verser des dommages et intérêts pour un montant de 35 000 euros, correspondant à la somme des tickets dérobés et aux pertes occasionnées pour ses anciens employeurs. Cette somme doit être remboursée progressivement, par mensualités, jusqu’à remboursement intégral, sous la surveillance des autorités judiciaires. Faute de paiement, elle pourrait être contrainte de se présenter à de nouvelles audiences et risquer une majoration des sanctions.
Il y a plus que les employés qui se servent mais certains directeurs se servent très bien dans la société mais là personne en parle comme par hasard…..
Bof on ne se méfie jamais assez. J’ai connu une brave dame qui allait acheter les timbres pour la société et se faisait rembourser ensuite après avoir rajouté sur la facture de la poste quatre ou cinq lignes de timbres chers (qui n’existaient pas toujours). Le patron ne cessait de nous faire la morale persuadé que nous passions notre temps au téléphone et que c’est pour ça que la Poste coûtait si cher…