Deux hommes ont été retrouvés morts, mardi 7 février, dans une maison de Viols-le-Fort, dans l’Hérault. Il s’agirait d’un gendarme qui aurait tiré sur un pompier, avant de se suicider.
Des tirs en rafale
Aux alentours de 19 heures, l’homme se présente au domicile de son ancienne compagne, dans le centre du village de Viols-le-Fort dans l’Hérault. Cette dernière est absente. D’ailleurs, leur séparation aurait été difficile. Là, il trouve le nouveau compagnon et l’abat. Puis, il retourne l’arme contre lui. Il aurait donc tué son rival par jalousie.
À l’arrivée des gendarmes, le corps du pompier est allongé derrière la porte et le gendarme sur le canapé. Le tireur a semble-t-il ouvert le feu à sept à huit reprises sur sa victime. Le pompier aurait été tué de 6 à 7 balles, « tirées sans doute en rafale », avec un fusil d’assaut de calibre 5,56, comme le précise le parquet. L’homme possédait cette arme, car il était un tireur sportif. On ignore pour le moment s’il a ouvert le feu directement, ou si les deux hommes ont-ils eu une altercation. Les circonstances devront être éclaircies par la section de recherches de Montpellier.
Les sapeurs-pompiers de l’Hérault en deuil
L’identité du gendarme n’a pas été révélée. Mais on sait qu’il est âgé de 45 ans. Quant au pompier, l’adjudant Julien Klepandy, il travaillait à la caserne de Montaubérou-Millénaire à Montpellier, comme le rappelle Midi Libre. Enfin, l’ex-compagne est médecin-anésthésiste dans une clinique proche de Montpellier, mais elle est aussi sapeur-pompier volontaire au SDIS34.
« La famille des sapeurs-pompiers de l’Hérault est en deuil et sous l’émotion ce matin suite à la disparition brutale hier soir à son domicile de l’adjudant Julien Klepandy, sapeur-pompier professionnel au Corps Départemental des sapeurs-pompiers de l’Hérault affecté sur le centre de secours de Max Dormoy », selon Eric Florès, patron des pompiers de l’Hérault. Une cellule psychologique a été mise en place.