Un homme de 20 ans s’est présenté spontanément au commissariat et a été placé en détention provisoire, lundi 29 mai. Il serait l’auteur du meurtre d’une septuagénaire, au début du mois de mai.
Il s’est présenté spontanément.
Soupçonné d’avoir poignardé une septuagénaire chez elle, à Pau, un homme de 20 ans a été placé en détention provisoire, lundi 29 mai, pour meurtre, comme l’explique le parquet. Il s’est présenté « spontanément » au commissariat. Ouvrier agricole du Lot-et-Garonne, il » n’a fait aucune déclaration sur le fond ».
L’enquête se poursuit sous l’autorité d’un juge d’instruction pour déterminer les circonstances exactes de ce meurtre. « Il s’agira en particulier de recueillir les déclarations précises du mis en examen quant aux faits », détaille le procureur, Rodolphe Jarry.
59 plaies
La victime, née en 1952, retrouvée à son appartement dans le quartier prioritaire d’Ousse-des-Bois à Pau, peu après 20 heures. C’est sa fille qui a prévenu les autorités, car elle était inquiète de ne pas avoir de nouvelles. D’après l’autopsie, elle est morte entre le samedi 29 avril et le lundi 1er mai. Elle est décédée de « consécutive à « plusieurs plaies pénétrantes au niveau du thorax et de l’abdomen ».
Elle portait « 59 plaies par un objet tranchant ou piquant, dont 28 en profondeur ». L’accusé a été filmé par la vidéosurveillance en train de rentrer dans l’immeuble de la victime. Il en est ressorti moins d’une heure plus tard, en jetant un couteau de 13 cm. Il a été retrouvé par les enquêteurs de la police judiciaire dans un plan d’eau à proximité.
Bonjour Mais c’est vraiment incroyable des jeunes faire un crime pour de l’argent sûrement il faut je pense que cela vient des parents qui ont mal élevé leur enfant ils sont tous trop gâtés ,car dans mon temps j’ai 79 ans et. Il y avait rien de ce qui ce passe maintenant.il faut que ce système soit revue avec urgence.Danielle
E
Vous plaisantez? Le monde d’hier était rural, basé sur le travail qui permettait d’obtenir de quoi se nourrir directement. La population était à la moitié de celle qu’elle est aujourd’hui. Il y avait moins de mélanges, les gens se connaissaient davantage et ne pensaient pas qu’à consommer puisqu’il n’en avait pas les moyens. Et puis ils vivaient moins vieux. Aujourd’hui, nous sommes trop nombreux et dépassés par la complexification de la société. Alors il y a toujours quelqu’un qui passe entre les gouttes. Faut-il alors durcir le système, le rendre moins perméable, plus surveillé?