Ce policier toulousain, aujourd’hui âgé de 52 ans, a été mis en examen pour avoir agressé et violé six femmes, entre 2017 et 2018, dans l’enceinte du commissariat où il était employé.
Des femmes toutes en situation de fragilité
En 2018, une première femme est entendue, dans le cadre d’une enquête concernant des violences de la part de son mari, commises en 2017, d’après les informations de La Dépêche, le 13 mars 2023. C’est cette année-là, quand elle est venue déposer plainte la première fois, que les faits auraient eu lieu. Suite à ces accusations, toujours dans ce même commissariat. L’IGPN (l’Inspection générale de la police nationale) se saisit de l’affaire, avant de convoquer l’homme accusé. C’est là, qu’il donne alors le nom de deux autres femmes avec lesquelles il aurait eu des relations sexuelles au sein du commissariat, mais selon lui, ces dernières étaient « consentantes ».
« L’IGPN a mené une enquête très poussée. Ils se sont dit qu’avec ce mode opératoire, il devait sûrement y avoir d’autres victimes. Ils ont donc cherché et ont fini par trouver trois autres femmes », vante Emmanuelle Franck qui représente l’une des victimes avec Me Alexandre Martin. L’homme a eu le même opératoire pour les six femmes qui se déclarent victimes. Ce sont toutes « des femmes qui sont en situation de fragilité, qui viennent déposer des plaintes pour des situations compliquées, qui impliquent souvent la garde d’enfants. Notre cliente était sidérée au moment des faits, qui ont eu lieu à la fin de l’audition, alors qu’elle était en pleurs après lui avoir confié des informations compromettantes », revient l’avocat.
« C’est une circonstance aggravante juridiquement et moralement qu’il soit policier »
L’avocate de l’accusé, Me Martin Vatinel, tient à rappeler que ce dernier clame son innocence. « Il assure ne pas avoir perçu le manque de consentement. C’est quelque chose qui fera débat le jour du procès », dit-elle. « Quand on inspecte la vie de ce fonctionnaire de police, on se rend compte qu’il était dans un couple, où ça battait plus que de l’aile, qu’il était dans une forme de marasme psychologique », ce qui qu’il souffre de la situation de laquelle il est accusé, toujours d’après son avocate.
« C’est une circonstance aggravante juridiquement et moralement qu’il soit policier et, qu’en plus, il ait commis ces crimes au sein d’un commissariat », déclare Me Franck, l’avocat de l’une des victimes. « Rien que par cette posture, il fait taire les victimes puisqu’à aucun moment, elles ont pensé pouvoir pousser une nouvelle fois les portes d’un commissariat pour déposer plainte contre un policier pour viol. Elles ont estimé que c’était peine perdue », s’indigne-t-il encore. Si la date du procès n’est pas encore fixée, l’homme encourt quinze ans de réclusion criminelle.
Il faut immédiatement le castrer physiquement !!!
quelle honte ! jusqu’ou certains sont ils capables pour assouvir leurs bas instincts !!!
Je plains l’épouse de ce policier et la honte sur sa famille et ses enfants !!!
Pas d’ excuses, il doit être puni.
Oui mais… c’est sans compter avec la gigantesque décadence de la dite « justice ».