Emportée par une luge, une grand-mère de 61 ans a accouru pour sauver son petit-fils de trois, dimanche 13 février, dans le massif du Jura. Mais elle est, elle aussi, tombée, ce qui a entraîné son décès.
Une chute d’une trentaine de mètres.
Dimanche 12 février, aux alentours de 11h45, une grand-mère accompagne ses deux petits-enfants, un garçon de trois ans et une fillette de six ans, pour faire de la luge, près du col de la Faucille, dans le massif du Jura, d’après Le Dauphiné Libéré. Mais rapidement, alors que les enfants s’amusent, leur luge est entraînée dans une pente. L’engin prend ensuite de la vitesse.
La petite-fille réussit à sauter, mais son petit frère de trois ans est toujours sur l’objet qui poursuit sa cavale à vive allure. La grand-mère panique et commence à courir pour le rattraper. Mais elle tombe à son tour dans la pente. Un pompier volontaire passait par là. Il lance l’alerte, avant d’éloigner la fillette des lieux. Quant au petit garçon, il fait une chute d’une trentaine de mètres.
Le petit garçon va bien
Les pompiers essayent de réanimer la grand-mère. Mais en vain, elle est décédée sur place. Elle a fait un arrêt cardio-respiratoire, aux alentours de 14h30.
Quant au petit garçon, malgré son énorme chute, il n’a qu’une petite blessure au poignet. Il a tout de suite été accueilli au centre hospitalier d’Annecy, où il a été transporté par l’hélicoptère Dragon 74.
Ce n’est hélas pas la première ni la dernière personne à mourir pour en sauver une autre, souvent un enfant, qui n’avait en fait pas besoin de ce secours. Mais cet élan soudain est tout naturel et, par définition, irréfléchi: on veut porter secours, un point c’est tout. On voit souvent ce cas en été, à la mer. Des adultes se noient pour sauver des personnes en difficulté… avant l’intervention salvatrice des maîtres-nageurs surveillants de plage. Générosité bien naturelle, mais malheureusement parfois
mortelle.