C’est leur fils de 16 ans qui a alerté la police. Une femme de 38 ans a été interpellé après avoir poignardé son conjoint, mercredi soir à Morangis, en Essonne. Ce dernier aurait été régulièrement violent envers elle.
Des traces de coups sur le visage
Vers 21 heures, dans le quartier pavillonnaire de la Croix Boisselière, le fils, âgé de 16 ans, appelle la police, après une rixe entre sa mère et son conjoint. Les circonstances restent encore à déterminer, mais il semblerait que cette dernière ait porté “plusieurs coups de couteau” – trois, selon Le Parisien – à la victime. Malgré l’intervention des secours, l’homme de 42 ans n’a pas survécu longtemps. Une enquête en flagrance pour homicide sur conjoint a été ouverte par le parquet d’Évry-Courcouronnes.
La femme avait des traces de coups sur le visage à l’arrivée des policiers. Selon une source proche, son conjoint était régulièrement violent avec elle. Quant au récit des faits, il reste à établir, car la mère est en état de choc. Elle a été hospitalisée après son placement en garde à vue, mais n’a pas encore été auditionnée, son fils non plus. L’enquête a été confiée à la sûreté départementale de l’Essonne.
Des cris de douleur de l’auteur
Le cri de douleur de l’autrice du coup de couteau a résonné dans les maisons alentour, selon les témoins. “On est sortis de chez nous après avoir entendu un bruit venant du portail, poursuit la voisine. On a vu cette femme avec le visage tuméfié, comme si elle s’était fait frapper”. Le voisinage est encore troublé par ces évènements, selon Le Parisien.
« Le couple a acheté la maison il y a six mois, et s’y est installé il y a environ deux mois, témoigne une voisine ce jeudi. On les apercevait faire des petits travaux, mais ils étaient très discrets, on les voyait rarement » témoigne encore un voisin.
Elle aurait dû le quitter dès les premières gestes de violence pour ne pas arriver à ce stade et son fils le pauvre que va il devenir?
Bien fait pour sa gueule
Cette femme a eu le bon et juste geste. Ce n’est pas facile à faire, beaucoup moins facile en tous cas que de frapper sa femme. L’homme violent ne mérite pas de continuer à vivre. En frappant sa compagne sans défense il se met de lui-même au ban de la société. La loi devrait avoir une clémence totale vis à vis des femmes battues qui se défendent ainsi.
Barrez-vous, barrez-vous…facile à dire!!! Et puis? Elles laissent tout ainsi que les gosses derrière elles??? Moi, je dis que celle-ci a eu raison, qu’il crève sinon c’est lui qui l’aurait tuée!
79 féminicides depuis le début de l’année en France. S’il suffisait de dire aux femmes « barrez vous vite », ça se saurait, non?