«We are all Mahsa Amini» (Nous sommes toutes Mahsa Amini) et «Let us talk» (Laissez nous parler), crient des femmes Iraniennes depuis trois jours sur les réseaux sociaux. Ainsi, des dizaines de femmes se sont filmées en train de brûler leur hijab ou de se couper les cheveux avant de poster les vidéos sur les réseaux. En soutien au mouvement, des hommes se sont également rasé la tête.
Des manifestations dans tout le pays
Samedi 17 septembre, une manifestation a eu lieu dans la ville natale de Mahsa Amini. De nombreuses images de femmes retirant leur hijab et le faisant tournoyer au-dessus de la foule ont été mises en ligne. «Mort au dictateur», a réclamé le cortège dans les vidéos postées sur Twitter. La foule a finalement été dispersée à coups de gaz lacrymogènes. Toutefois, ça n’a pas refroidi le mouvement puisque lundi 19 septembre, ce sont 500 manifestants qui ont été dispersés au cours d’un rassemblement dans la ville de Sanandaj, au nord-ouest du pays. Des centaines d’étudiants de l’université AmirKabir de Téhéran ont également défilé ce matin dans les rues de la capitale, selon l’activiste et journaliste Masih Alinejad.
Une grande solidarité face au régime des ayatollahs
De nombreuses personnalités publiques ont affiché leur solidarité avec les femmes iraniennes depuis vendredi 16 septembre . «Les cheveux de nos filles sont recouverts d’un linceul», ont écrit plusieurs joueurs de l’équipe nationale de football dans une publication commune sur Instagram. «Si ce sont des musulmans, que Dieu fasse de moi un infidèle», a lancé Sardar Azmoun, attaquant iranien du Bayer Leverkusen.
Toutefois, pour sa part, le gouvernement iranien maintient que la jeune fille serait décédée d’une crise cardiaque et la police téhéranaise affirme «qu’il n’y avait pas eu de contact physique». Le ministre de l’Intérieur iranien a également déclaré que «Mahsa avait apparemment des problèmes physiques antérieurs» et «avait subi une opération au cerveau à l’âge de 5 ans». Des informations immédiatement démenties par le père de la jeune fille.
Le décès de Mahsa Amini intervient en pleine controverse sur la police des mœurs qui est chargée de patrouiller dans les lieux publics pour contrôler l’application du port du foulard et d’autres lois islamiques. Les méthodes violentes de ces agents avaient déjà été vivement critiquées en juillet dernier, après l’arrestation d’une jeune fille sous les yeux de sa mère.
Envoyons leurs Sandrine Rousseau les mollahs seront terrorisés par sa bêtise !!
D’ici quelques décennies la même chose risque d’arriver en France et dans le reste de l’Europe.