Dans son ouvrage Vingt mois à Matignon, Élisabeth Borne critique la place des réseaux sociaux en politique, tout en concédant qu’elle y a elle-même recours pour communiquer sur son bilan.
Vingts mois a Matignon
Dans Vingt mois à Matignon, Élisabeth Borne revient sur son passage comme première ministre sous Emmanuel Macron, livrant une analyse de ses choix politiques et des défis auxquels elle a fait face. Le livre, à la fois personnel et politique, met en avant son bilan, notamment des réformes majeures comme celles des retraites et de l’assurance-chômage, qu’elle a portées malgré une majorité relative à l’Assemblée nationale. L’ex-première ministre souligne l’importance de ses réformes malgré la discrétion médiatique autour de ses réalisations, comme l’allocation adultes handicapés. Elle exprime son exaspération face aux comparaisons sexistes sur sa longévité en fonction et refuse la superficialité de certains aspects de la communication moderne, préférant aborder des sujets de fond sans afficher sa vie personnelle. Des les premieres pages du livre on peut lire : « Je ne pratique pas le rodéo, ni la compétition d’haltères (…) Je suis donc heureuse de livrer ici un triple scoop. J’ai aussi tenu plus longtemps que Bernard Cazeneuve. J’ai tenu plus longtemps que Pierre Bérégovoy. J’ai tenu aussi longtemps que Laurent Fabius ».
Elle critique aussi la place excessive des réseaux sociaux en politique, s’opposant à la « politique-spectacle » qui, selon elle, détourne du travail de fond nécessaire. En filigrane, elle défend une vision de la politique fondée sur l’engagement et la continuité des idées, et se montre déterminée à préserver un « bloc central » qui ancre son héritage dans le paysage politique français.
Deux visions de la politique :
La prédécesseure de Gabriel Attal attaque ce dernier sous couvert de généralisations : «Certains hommes politiques n’ont aucun bilan, mais caracolent sur TikTok, dans les sondages et dans les votes», elle qui«revendique de ne pas étaler, sur papier glacé ou sur les réseaux sociaux, (sa) vie privée, (son) chien, (sa) famille…» Tout le monde connait Volta…
L’opposition entre Élisabeth Borne et Gabriel Attal repose ainsi principalement sur leur vision de la politique et de la communication. Borne critique l’approche médiatique d’Attal, axée sur la popularité et les punchlines, et défend un engagement fondé sur des idées solides. Elle n’adhère pas à l’idée d’un parti centré sur une communication visible, mais éphémère, et valorise une ligne politique claire, rejetant les compromis.
L’importance de ‘faire bloc’
Enfin, Borne reste attachée aux valeurs du « bloc central » hérité du macronisme, tout en prônant un projet renouvelé. Elle insiste sur la nécessité de comprendre les causes profondes de l’essor du vote extrême et se montre déterminée à lutter contre les extrêmes. Son approche se veut résolument tournée vers l’écoute des citoyens et la proposition d’idées de fond, visant à redonner une direction claire au parti et à répondre aux attentes populaires sans céder à la simplification des enjeux.
Elle maintient sa candidature pour diriger le parti Renaissance malgré les réserves de son entourage, refusant une alliance avec Attal, qui vise à cumuler les fonctions et semble plus aligné sur les attentes du parti. « Je suis bien décidée à porter mes convictions car je crois au bloc central. Je veux replacer les idées au centre du parti. J’ai envie de les porter », annonce Élisabeth Borne. Cependant, d’autres élus et ministres ont évoqué leurs doutes quant à sa capacité de l’emporter face a Gabriel Attal : «Elle n’entend pas nos conseils. Elle est dans une stratégie kamikaze. Elle va vraiment y aller».
Élisabeth Borne, face a son lectorat, reste optimiste : « Tourner la page du macronisme, certainement pas. Je suis engagée parce que je crois fondamentalement à cette idée du dépassement. Le fond de mon combat c’est que l’on garde ce bloc central qui a émergé, qui est arrivé aux responsabilités avec Emmanuel Macron. Et de proposer un projet actualisé qui garde cet ADN, confie-t-elle. Il y a des choses à garder comme la politique de l’offre. Mais il faut reformuler un projet et lui redonner du souffle ». Elle a d’ailleurs décidé d’entamer sa campagne en parcourant les routes de France pour aller au contact des français – sans passer par la dématérialisation du contact via les réseaux sociaux – car elle veut faire front au RN : « Le RN c’est une éponge à colère. La menace est majeure. Je ne veux pas lâcher le combat contre la montée des extrêmes ».
Les électeurs français sont tellement cons qu’ils risquent délires cette incompétente idéologique pour faire barrage au RN …. Holà hola c’est Hitler qui revient, et combien de crétins vont le croire !?!?
Il ne manquerait plus que cette pseudo démocrate du 49.3! On serait dans une belle merde! Après le triste sire macron qui a ruiné le pays, la tsarine gaucharde! Pauvre France si c’etait le cas tu serais foutue!
Qui donc a creusé la dette ? Serait-elle soudain innocente ça s’est fait malgré elle ? Ils viennent tous, Attal, Dardmalin, etc nous raconter des salades même le Culbuto Flamby qui y est complètement étranger alors que c’est lui qui a fait venir le Mozart de la finance, qui a encore creusé. Ils n’ont pas cessé depuis 1981 d’entasser des copains, de la famille, des maîtresses, des gitons, dans des sinécures inutiles et bien payées. Maintenant ça pleurniche, leurs jours de carence sont menacés, les jours d’enfant malade que vont-ils devenir ? Les jours d’allergie ? les jours de règles douloureuses ? La retraite sur les six derniers mois ? « Ceux qui attendent sans s’en faire que l’heure de la retraite sonne » en faisant le moins possible, ont ruiné le pays en emmerdant (en sus) ceux qui prenaient le risque de travailler !
JAMAIS ! 🙁
miss 49.3 ne reviendra jamais à un tel niveau… elle a fini de manger son pain blanc ! 🙁
Au lieu de combattre le rn, elle ferait mieux de s’attaquer au lfi (le fion islamsiste) ! 🙂