Emmanuel Macron ©Capture d'écran TF1
Cette politique avait coûté son poste au général Bertrand Soubelet qui avait alors dénoncé l’incohérence de la lutte contre la criminalité. Sur les 395 projets d’ouverture, ou de réouverture, de poste de gendarmerie présentés au Ministère de l’Intérieur par les préfets de département, 238 ont été validés par le locataire de la place Beauvau. Toutefois, si 93 d’entre eux seront fixes, 145 seront mobiles. Macron a annoncé leur mise en place d’ici 2027, année de l’élection présidentielle.
Tenter de battre la droite sur les questions sécuritaires
Trop longtemps bridé par sa gauche, largement majoritaire au sein de la macronie, le chef de l’État a bien conscience que les Français réclament plus que jamais d’être en sécurité dans leur pays. Deux phénomènes ont accéléré cette prise de décision: les émeutes après la mort de Nahel à Nanterre dans les Hauts-de-Seine et les réactions après l’arrivée massive de migrants à Lampedusa. C’est sans compter le nombre quotidien de faits divers qui concernent des individus placés sous OQTF. Devant le durcissement du discours des Républicains et la popularité de Marine Le Pen, mais aussi face au succès de la presse dite de «droite», l’Élysée devait faire un geste rapide pour s’emparer de cette question majeure.
La possibilité du succès de Marine Le Pen aux présidentielles
Macron ne veut pas être le président qui a conduit le Rassemblement national au pouvoir. Il sait, qu’en terme d’image, ce serait catastrophique pour lui et son parti. Par conséquent, il cherche à prendre exemple sur les pays scandinaves, notamment le Danemark qui a un gouvernement de gauche avec la politique migratoire la plus dure d’Europe. D’ailleurs, lors de son discours de Clairac, dans le Tarn-et-Garonne, le 2 octobre, il exprimera sa crainte clairement: «À chaque fois que nos compatriotes ont le sentiment que l’efficacité n’est pas au rendez-vous, que la République n’est pas assez présente, ils peuvent se tourner vers les extrêmes». On notera aussi que sur les 8500 création de postes dans les forces de l’ordre, cela ne représente que 2144 gendarmes.
Maqueron ferait mieux de virer les ploucs du syndicat de la magistrature !
À budget équivalent, moins de juges incompétents peuvent être avantageusement remplacés par des magistrats efficaces et expéditifs pour accélérer les procédures et désengorger les prétoires.
Idem pour les forces de l’ordre: Il n’est pas nécessaire d’augmenter outrageusement les effectifs, il suffit de leurs donner les bons ordres et de les protéger contre la « bienpensance » antirépublicaine; ils feront le boulot !
A quoi cela va-t-il servir??? Nos bons juges bien populistes relâcheront les voyous noir et muzes, même si ce sont des récivistes, même fichés OQTF!!
Surtout n’oubliez pas que cette annonce et faite par un supposé politique, donc référence aux citatations de notre ami Charles Pasqua « les déclarations ou promesses des politiques n’engagent que ceux qui les croient ».
Ces gendarmes seront comme leurs collègues en postes actuels, interdit de réagir lorsqu’ils sont attaqués, prévoir le recrutement des champions, coureurs de demi fond pour détaler devant les crapules et les anglais du 93 de Darmanin, cela tombe bien il y aura les jeux olympiques bientôt.
238 cela ne fait que 60% de ce qui avait été demandé et ça ne fait même pas la moitié des 500 qui ont été supprimées et qui étaient pourtant utiles et déjà insuffisantes.
Sur les 238, 145 seront mobiles. C’est à dire qu’elles ne seront qu’épisodiquement dans votre secteur, autant dire rien. En plus, j’en suis quasi certain, les effectifs seront pris dans les brigades fixes de la région et cela affaiblira encore leur efficacité.
La délinquance a encore de très beaux jours devant elle.
Si ce gouvernement faisait autre chose que de la politique sans intérêt mais exerçait ses missions correctement et avec du bon sens, tout fonctionnerait beaucoup mieux. Il doit désormais apprendre à faire preuve de pragmatisme et gérer ses missions avec le plus grand sérieux et rigueur !