Le ministre des Affaires étrangères était l’invité du Grand jury sur RTL dimanche 5 janvier. Dans un langage très diplomatique, Jean-Noël Barrot a confirmé la très forte dégradation des relations entre l’Algérie et la France. Il confiera à nos confrères avoir des «doutes» sur les intentions réelles du pouvoir algérien envers Paris. Le chef de la diplomatie française a aussi fait part de sa grande inquiétude concernant l’écrivain Boualem Sansal.
Des accords qui ne sont pas respectés par l’Algérie
Durant son entretien sur RTL, Jean-Noël Barrot a expliqué qu’il avait des «doutes» sur les intentions du pouvoir algérien de respecter la «feuille de route» des relations bilatérales entre les deux pays. Il indiquera que «nous avons en 2022 (…) rédigé une feuille de route (…), nous tenons à ce (qu’elle) puisse être suivie». Et d’ajouter: «Mais nous observons des postures, des décisions de la part des autorités algériennes qui nous permettent de douter de l’intention des Algériens de se tenir à cette feuille de route. Parce que pour tenir la feuille de route, il faut être deux». Si le ministre des Affaires étrangères dit souhaiter «entretenir les meilleures relations avec l’Algérie», il affirmera que «ce n’est pas le cas aujourd’hui».
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Les demandes de libération de Boualem Sansal sont restées «lettres mortes»
L’écrivain franco-algérien, âgé de 75 ans, est incarcéré dans les geôles algériennes depuis la mi-novembre. Boualem Sansal est dans une unité de soins depuis la mi-décembre. Jean-Noël Barrot se dira «très préoccupé par son état de santé» avant d’asséner que «la France est très attachée à la liberté d’expression, la liberté d’opinion et considère que les raisons qui ont pu conduire les autorités algériennes à l’incarcérer ne sont pas valables». Boualem Sansal avait été arrêté à sa descente d’avion à Alger et inculpé pour «atteinte à la sûreté de l’État». Alger met en avant l’article 87 bis du code pénal, qui sanctionne «comme acte terroriste ou subversif, tout acte visant la sûreté de l’État, l’intégrité du territoire, la stabilité et le fonctionnement normal des institutions».
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La France s’est ruinée et épuisée en construisant en Afrique 50 000 kilomètres de routes bitumées, 215 000 kilomètres de pistes carrossables en toutes saisons, 18 000 kilomètres de voies ferrées, 63 ports équipés, 196 aérodromes, 2 000 dispensaires modernes, 600 maternités, 220 hôpitaux dans lesquels les soins et les médicaments étaient gratuits.
En 1960, 3 800 000 enfants des colonies africaines étaient scolarisés et, dans la seule Afrique noire, 16 000 écoles primaires et 350 écoles secondaires (collèges ou lycées) fonctionnaient. En 1960 toujours, 28 000 enseignants, soit le huitième de tout le corps enseignant français, exerçaient sur le continent africain.
Pour la seule décennie 1946-1956, et alors que la décolonisation était en marche, la France dépensa en infrastructures, dans son empire, la somme colossale de 1 400 milliards de francs de l’époque !
De plus, la France ne se fournissait pas à bon compte dans son empire africain dont elle subventionnait en amont les productions avant de les acheter, en aval, au-dessus des cours mondiaux.
A l’exception des phosphates du Maroc et de quelques productions sectorielles, l’empire ne lui fournissait rien de rare. C’est ainsi qu’en 1958, 22 % de toutes les importations coloniales françaises étaient constituées par le vin algérien, d’ailleurs payé 35 francs le litre alors qu’à qualité égale, le vin espagnol ou portugais valait 19 francs.
Pas respecté ? mais il ne l’a jamais été ça n’est pas d’aujourd’hui mais on ouvre enfin les yeux
Arrêtons les millions d’euros annuels de subventions françaises pour le développement de l’algérie !!!
Quel développement ? même leurs influenceurs installés en france ils ne les veulent pas chez lorsqu’ils sont expulsés OQTF…on est un ramassis de racaille de tous pays mais non immigration et insécurité grandissantes ne sout pas liées (????)
Plus de double nationalité comme ça ils sont obligés de les récupérés
Pas plus simple et efficace légal lieu de tourner en rond
Mais ce sont des roublard….alors on les laisse tomber et on leur renvoie les OQTF les fiches S, enfin bref tous ceux qui gueulent en France, mais n’auraient rien chez leur vrai pays….chez nous, ce n’est pas à nous de nous adapter….arrêtons de faire l’autruche