Parti socialiste: Olivier Faure conserve son poste de Premier secrétaire

N’assiste-t-on pas plutôt à la fin du Parti socialiste?

On parle ici d’une fin définitive, le parti étant moribond depuis 2007 et la candidature de Ségolène Royal à l’élection présidentielle. Depuis dimanche soir, les socialistes se montrent plus divisés que jamais entre la ligne de Faure qui va rester au sein de la Nupes et celle de Mayer-Rossignol qui veut s’en affranchir. De plus, l’annonce par Faure lui-même de sa victoire dès samedi n’a pas été au goût des militants. Toutefois, cela nous a permis de connaître l’existence de la commission de récolement.

Celle-ci a procédé au recompte des voix et a confirmé que Faure l’emporte avec 51,09% des voix contre 48,91 pour son adversaire. Ce dernier n’accepte toujours pas sa défaite. Dans un communiqué, le Parti socialiste indique que la commission de récolement des votes, composée des représentants des différents textes d’orientation, et réunie au siège de la formation politique depuis vendredi «a clos ses travaux aujourd’hui (dimanche 22) à 15h45 à la suite du refus de passer au vote des représentants de Nicolas Mayer-Rossignol».

Des fraudes avérées?

La mort d’un parti se juge aussi par son nombre d’adhérents. Quand, avant 2007, il y a avait environ 200000 bulletins lors d’une élection interne, il n’y en a plus que 23500 aujourd’hui. Toutefois, ça n’empêche la commission d’indiquer qu’«Après examen des procès-verbaux des fédérations et étude des requêtes en irrégularité, et alors que les voix faisant l’objet de contestations ont été réservées». Toutefois, du côté du maire de Rouen, on s’indigne et il est précisé que la même commission a proposé «d’arrêter cette étude systématique et jusqu’au bout des résultats remontés des fédérations et des contestations, en échange d’un marchandage global d’un résultat donnant arbitrairement la majorité à Olivier Faure».